when is it now
lundi 19 juillet 2010
je ne me rends pas compte de l'ampleur de mon envie, est-elle dedans ou dehors, faut-il que je tâtonne ou bien faut-il que je passe en force sans me soucier des ordures que je traîne, tant pis si je dois du moment que je peux, ensuite c'est un soucis de moins, je m'entraîne à ne pas m'endormir le jour, me consacrant totalement à être debout, mais la nuit je m'allonge pour comprendre que la vie est en-dessous de la conception basse, en haut s'agitent les fous, ils ne durent pas, c'est comme ça que je dors sans penser à mal, le bien est en moi, il ne sors que le dimanche, mais ça ne me fait rien, je suis habitué à me sentir mal de temps en temps, il faut bien se plaindre et s'écouter, pour ensuite repartir à l'aventure de l'entente cordiale, une fois n'est pas coutume, je suis ici, rien d'autre à dire, je vais carrément bien, c'est rond sur les bords, alors je glisse au fond, je me relève la nuit, où suis-je, je reconnais la penderie, mes chemises repassées de la veille, je suis chez moi, enfin
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