when is it now
mardi 3 août 2010
pour ainsi dire je commence à comprendre que le corps pourrit lentement en silence, à la superficie la peau tient le coup, mais dedans, c'est un piège qui se referme, on a envie mais le mal est fait, il n'y a rien à faire, il faut attendre que l'organe le plus faible cède et entraîne dans sa chute un corps fragilisé mentalement, oh, jeunesse insouciante, il est loin le temps béni où je jouais passionnément aux petits soldat, ne voyant pas le temps passer, c'est déjà la fin de l'après-midi, et on a à peine commencé à jouer, mais le temps à filer comme un voleur, ces jours sont heureux à jamais, ils ne bougeront plus, ils ne sont pas morts, ils sont dans ma tête, et jusqu'à mon dernier jour je m'en souviendrai, à condition que je ne perde pas l'esprit avant de mourir, dans ce cas là il faudra que je parte sans un mot, comme l'idiot que j'ai toujours été, mais tout cela est sans importance,
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire