si on avait la possibilité de voir avant de vivre, mais non, on est obligé de découvrir heure par heure ce qu'on va devenir, l'humain n'anticipe pas sauf quand il réserve une maison pour ses vacances, de février à août, ça fait quelques mois d'angoisses avant la libération des quinze jours de plaisirs faciles, la vie impose de comprendre ce qui n'existe pas, une tentative perdue d'avance, il nous manque une clé, celle qui ouvre la dernière porte, c'est le moment de mourir, ensuite on ouvre l'ultime passage, vers la lumière divine, l'accueil dans l'amour, ça tranche avec la vie ou on apprend la haine de l'autre, chacun pour soi, l'intérêt est personnel, le collectif n'est qu'une association de plaisirs personnels, on est bien que seul, les autres sont un danger, plus rarement un plaisir rapide, pour quelques minutes de jouissances, combien d'années d'ennuis, mais l'humain aime bien prendre sont temps, alors que sa vie est courte, il ne sait pas où aller, alors réfléchissons, il est l'heure de prendre son temps, demain il fera jour, pour le moment ça va bien, ce qui compte c'est l'impression, le cerveau n'est pas exact, il est trop pris par tout ce qui passe dans le corps, les informations qu'il reçoit des organes ne donnent pas ce qu'on souhaiterait pour être dans la perfection