c'est maintenant que ça se passe, avant on avait l'habitude de rester prêt d'une petite envie, tout allait bien, chaque jour passait en étant sûr qu'on allait juste à côté, un endroit sympathique, mais voilà rien ne va plus, tout devient insupportable, moi qui croyait vouloir aller loin, je m'aperçois maintenant que je regrette mon choix de foncer tête baisser en donnant des coups dans le vide, c'est trop tard, je ne peux plus rien changé, le mal est fait, tant pis, c'est comme ça, faut-il regretter ses choix, cela m'appartient, c'est moi qui décide, alors je passe par là, ma vie se déroule à mesure que je vis, chaque heure compte, un jour comme un autre, mon désir est stable, je passe au milieu des autres corps ne cherchant pas à entrer en contact, je regarde les formes, arrondies, droites, flasques, tendues, bizarres, j'analyse dans mon cerveau que je suis loin de la chair, j'ai envi de marcher, de croiser, de sentir, à quoi servirait de prendre quelqu'un dans mes bras, je suis seul et j'avance sans inquiétude, la vie est belle, l'amour est grand,
2 commentaires:
alterner marche et repos sinon piqûre de rappel, je me demande qi je ne suis pas une entité tripartite, le corps l'âme et la tête, ils conversent derrière mon dos, et dans mon sommeil se déguisent et joue une pièce où je suis spectateur et acteur, dormir est un état proche de la mort, je ne crois pas que j'en ai peur, je vis avec elle, par contre la vie je ne sais pas vraiment si je la connais, bonjour
vivre c'est sortir du cosmos, on vient bien de quelque part, mais en naissant on veut boire du lait, alors l'humain commence à désirer ce qui lui manque, un besoin artificiel, les corps sont tristes, ils voudraient correspondre mais le projet est au-dessus des possibilités
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