when is it now
mercredi 24 octobre 2012
le regard est là, où aurais-je pu aller ailleurs il existe quelque chose, comment y aller, comment le voir, je suis loin, j'existe, le moment est un passage, il faut que je sois prêt, un instant unique, une envie d'aller là, mais après faudra-t-il encore passer du temps à essayer, j'aimerais aller tout de suite aller à l'essentiel, mais je dois patienter, rien n'arrive immédiatement, une fois, c'est comme ça, une fois c'est différent, une fois j'aime, une fois je suis, une fois ça va, mais deux fois c'est trop, je n'ai pas vécu tout ce temps pour recommencer, j'ai essayé dans une direction, ça m'a pris du temps, je ne peux changer d'orientation, je suis pris dans un cycle, il faut que j'aille jusqu'au bout, je ne dois pas abandonner, il faut je sois prêt, ça demande de l'envie, de la présence, de la notion d'existence variée, des sauts en longueur, de la moutarde pour le nez, des poissons pour l'eau, de l'amertume pour cette fois, car je crois en dieu, j'aurais pu concevoir un monde parfait, mais au bout de sept jours c'était un lundi, je me suis arrêté, rien ne vient, tout s'en va, les idées, les amis, hier s'en va pour ne jamais revenir, encore une fois, on ne sait jamais, l'avenir est possible, c'est une avenue où je marche, je suis en moi, les autres passent, il faut que je sois, je reste dans ma position, rien ne dépasse, tout est bien mis, j'avance en secret, je me connais pas, je m'ignore, je me lance au milieu de la foule, tout le monde s'ignore, on est tous indifférents, on avance avec un moteur, le moment suit un autre moment, ça avance lentement, vous, moi, eux, elles, ils, on avance dans l'inconnu, quelque chose se passe, c'est comme ça que je sais que tout est possible
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