when is it now

mardi 20 novembre 2012

o, quoi, je ne comprends pas, de quoi s'agit-il, il doit confondre le bien et le quoi déjà, j'ai oublié ce que je voulais dire, des sardines à midi, tu m'avais pourtant dis que tu reviendrais ce soir, mais la porte est restée fermée, je crois me souvenir que tu es mort depuis bien longtemps, je ne me fais plus d'illusion, je suis dans la réalité, rien ne vient obscurcir mon ciel, il est toujours bleu, quoique je fasse, je suis bleu, et parfois blanc, mais jamais rouge, à ça, non, je préfère rester neutre, ça convient mieux à mon teint, je fais attention, la peau c'est fragile, alors je ne vais pas le voir au cimetière, ces endroits sont toujours en plein vent et en plein soleil, comme si les morts ils n'aimeraient pas un peu d'ombre, enfin moi ce que j'en dis, mon avis n'intéresse personne, je vis comme si je ne comptais pas, ça m'a un peu inquiété au début mais maintenant je m'y suis fait, c'est tranquille comme position, personne ne vous demande votre avis et vous ne donnez pas le vôtre qui compte pour rien, alors je me suis dit, si c'est pour rien, ce n'est pas pour rien, dans la vie il y a toujours deux côtés, la mer et le sable, l'ennui et la joie, le plaisir et la solitude, donc le côté intéressant est opposé au côté inintéressant, j'en viens à la conclusion que ce qui me plait, c'est justement de venir voir ce qui ne va pas et de ne rien dire, comme ça, on me laisse tranquille, je suis bien, et ça fait longtemps que ça dure, je suis considéré comme étant le plus tranquille de l'endroit, mais moi j'ai de l'ambition, je ne vais pas rester toute ma vie à ne rien dire, car j'en ai des choses à dire, sur le menu de la cantine, la couleur des chaises et l'ambiance feutrée du cinquième étage, pourquoi on fait des choses et pas d'autres choses, qu'est ce qui nous pousse à aller là plutôt qu'ailleurs, il doit bien y avoir une raison, 

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