when is it now
samedi 6 avril 2013
parfois il faut raconter quelque chose, mais ce quelque chose me gène, en effet comment concilier le possible et le réel, je veux bien dire n'importe quoi, un jour j'ai vu un avion voler, et dans une autre occasion j'ai vu quelqu'un passer par la fenêtre, ensuite je me suis dit, à quoi ça sert de partir, il faut ensuite revenir, donc j'ai pris la décision de continuer à garder ce qui me paraît le plus essentiel, mon envie de rester dans une circonstance précise, je veux dire dans une réalité objective, un objet à prendre, à saisir à pleine main, facile à regarder, quand on va bien, une solution acceptable pour moi, car c'est moi qui décide, ce n'est pas facile, il y a beaucoup de facettes, si on veut tout rassembler, ça prend du temps, des jours et des jours de réflexion pour finir au résultat net, pas de bavure, c'est définitif, je ne reviendrai pas dessus, ni dessous, ni à côté, c'est décidé, ce n'est pas la peine de se plaindre, une fois que c'est fait, il faut faire attention au retour, en effet, dans la vie ça ne se passe pas simplement, il y a toujours des moments précis, ça ne me gène pas, c'est un effet qui ne produit pas de sons, il avance dans la nuit, et d'un seul coup, passe au milieu d'un champ de maïs, il n'est pas encore cuit, c'est donc cru qu'il faut avaler la nouvelle, c'est toujours comme ça dans la vie, on n'a pas le temps de se préparer, tout arrive d'un coup, violemment, sans prévenir, c'est ça qui est drôle, si on pouvait tout savoir de l'avenir, dans quel ennui on serait
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