when is it now
mercredi 29 mai 2013
j'aurai pu franchir la limite, mais quelque chose me dit que je ne suis pas dans le bon chemin, j'oublie ce que j'ai ressenti, c'était sur le moment, maintenant il ne reste rien, un souvenir vague, une impression de malaise, mais qui n'était pas ce que je croyais à ce moment là, car l'écrasement est possible, tout va mal, je me sens partir, vais-je m'arrêter, je vais bien, maintenant je suis sorti du cercle, je me retrouve dans mon quotidien, il ne se passe rien, c'est bien, c'est mieux que la réalité où tout est possible, mais rien n'est satisfaisant, car il faut admettre que le choix est unique, il n'y a qu'une possibilité de passer sans s'enfoncer, je reste en haut, je suis content de moi, je n'ai pas dépassé la limite du bonheur, je n'ai pas choisi le malheur, la pression de mon corps qui se détruit peu à peu, mais sans inquiétude, car maintenant, ça va bien, c'est même mieux que tout à l'heure, car le moment est stable, il était troublé par le désir, je reviens à une situation normale, sans trop de difficiculté, car le désir monte et descend rapidement, il obéit à des lois idiotes, à quoi sert de se sentir attiré par une personne, il n'y a rien entre nous et pourtant je suis poussé vers son intimité, ou vers la mienne, je ne sais plus, quoi faire, quoi penser, tout est confu, je ne comprends rien, il faut que je retrouve mes esprits, il se sont égarés dans la possesion d'un corps, mais revenez maintenant, tout est fini, il ne reste rien de mon désir, tout s'en va, il ne reste que l'amour, le vrai sentiment qui ne mange pas, ne dort pas, ne tombe pas malade, est toujours actif, ne connait pas la mer, ni la montagne, il ne voit rien, il ne sent rien, c'est ma profondeur, ma conscience, il est loin, je suis prêt
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