when is it now
lundi 24 juin 2013
quand je crois quelque chose c'est pour d'obscures raison, j'ai en moi tout un réseau d'émotions qui contrôlent le flux entrants et sortants, comme ça je suis en équilibre, la marche à pied me permet de prendre le pas sur des envies extrêmes, ça s'arrête au bout d'un heure d'effort, je ne suis pas un monstre pour contraindre une jeune fille à me montrer ses seins, je regarde ce qui se passe, je n'aime pas toucher, le regard s'associe à la marche, je croise des gens, ils sont gros, beaux, grands, petits, laids, verts, jaunes, ils passent sans rien me dire, mais ils me laissent quelque chose que j'essaye de prendre à la volée, un instant suit l'autre, il n'y a pas d'arrêt, c'est rapide, furtif, émouvant, fatiguant, mais nécessaire, contrairement aux vampires je n'aspire pas le sang de mes victimes, je fais simplement une ponction de l'être en profondeur, dans ce qui est caché, car l'humain moderne cache beaucoup de chose, et plus on va vers la modernité plus on cache, on veut faire paraître quelque chose de faux, mais cette intention volontaire n'est pas totale, elle laisse derrière elle des trous qui laissent le passage au caché, comment le découvrir, partir en vérité, ne pas se raconter d'histoire, il ne s'agit que de partir pour ensuite revenir, comme un pécheur lance ses filets pour ensuite revenir au port, l'humain lance des filets, il n'espère rien, il lance c'est tout, ensuite il regarde l'étonnant diversité humaine, mais en même temps je suis étonné par la présence de l'enfance chez les adultes, mais je n'en suis qu'au début, ensuite j'epère voir plus de monde pour savoir si c'est bien vrai tout ça
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