when is it now
lundi 27 avril 2009
pour se dire c'est pas bon, pourquoi attendre longtemps, je ne ne veux pas paraître arrogant mais la gare n'est pas loin, pour partir c'est par là, à condition d'aimer le voyage au plus profond de l'estime de soi quand tout va mal, où chercher du réconfort si ce n'est dans sa tête, lieu magique où la sphère rejoint le carré, tout est possible dans cet espace dédié à la magie mercantile, tout s'y achète, se perd, se retrouve un jour de pluie quand tout paraît perdu, mais comment dire jamais à un perpétuel recommencement, hier se fait la malle, mais demain est déjà dans le train, alors pourquoi s'en faire, juste faire les choses que je veux réaliser et après c'est l'histoire de l'homme qui voulut être roi et qui réussit à pisser à côté de la cuvette, l'humain est comme ça, il a de grands rêves qui finissent par terre, au milieu de la poussière soulevée par le vent, rien à dire, c'est plié, une fois par ci, par là et pour le comble de tout pas de sortie convenable, une entrée foireuse et une vie en déroute, malheur est venu, malheur est parti avec sa volonté farouche de blesser à mort, tragédie de la vie, alors je lève mon verre à l'optimisme qui se rit du vague à l'âme pleureuse, rions avant qu'il ne soit trop tard, la comédie est battante mais quand les lumières s'éteignent, le noir remplit les corps et les traîne jusqu'à l'aube glauque des matins sans rien devant, la liberté sent le pavé, amis de la vertu je vous salue, vous voilà bien mal lotis, point de feu où chauffer vos deux pieds, vous marchez sur l'un pour économiser l'autre, mais au moins vous n'êtes pas tenté par le plus, pas d'histoire de famille, le loin est près, l'avenir ramené à l'envie de dormir, bon mais c'est pas tout ça, faut que je vive maintenant, pourquoi toujours attendre que ça vienne, et si si ça venait pas, attendre quoi d'abord, c'est ici et maintenant que ça se passe, vivez, respirez l'air amené par le vent, voyez autour de vous l'existence joyeuse, respirer, marcher, chaque seconde au bord de l'abîme, assurance d'échanger, mais attention comédie veut dire légèreté, pas forcément vérité, être joyeux c'est aussi mentir, c'est aussi faire plaisir, c'est d'accord, lançons nous à l'aventure sans réfléchir, partons sans nous retourner à l'abordage de nous même, nous seul pouvons franchir la barrière de l'être pour avoir l'impression constante du bonheur, tout est impression fugace, rien n'existe vraiment, chacun voit différemment, alors pour se retrouver sans ennui, passons à l'impression commune où chacun pense différemment mais s'extasie d'être ensemble dans un élan de bonheur léger, c'est possible malgré les corps, en cas de pulsion on se frotte avec l'envie, ça marche
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