when is it now

mercredi 2 décembre 2009

ça fait maintenant une heure que je me demande si je vais continuer, c'est toujours comme ça dans la vie, on veut, et puis on s'en va par ce que tout va de travers dans la tête, pas de repos dans l'harmonie, de la lutte dans tous les sens, des molécules en bataille, la vie se passe dans la passion, la détente est dans la mort, comme cela était avant de naître, une fois sur terre, c'est n'importe quoi, on ne comprends plus rien, tout part, tout revient, sans arrêt et sans interruption, rarement et souvent, avant, après, dans le désordre, avec de la joie simple, des coups bas simples, de la haine, de l'envie, des pulsions destructrices, du temps qui passe sans rien dire, n'a-t-il rien à dire ou veut-il nous montrer qu'il est inutile d'essayer de comprendre puisque tout est fini, on vit à l'envers, on meurt le premier jour et on naît le dernier jour, tout est prévu, rien de hasardeux, la boucle est bouclée, je me tais, c'est l'heure lourde de la sensation agréable, plus d'envie, plus de mort, l'instant présent éternel car il ne peut durer plus d'une pensée fugitive, c'est dans cette capacité de penser le néant que l'humain correspond au plan de dieu, immensité brutale, saut à moitié concerné, tout le monde peut bien voir, je ne suis pas capable de prendre mes responsabilités, je suis seul dans ma tête sans bien savoir si je suis là

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