when is it now
mardi 12 janvier 2010
l'amertume de se dire que tout est fini, mais la joie de voir que le soleil se lève pour continuer à nous baigner de douceur, mais en même temps il brule, tant pis on est là que pour peu de temps, une histoire qui se répète chaque jour sans changer grand chose, des petites pertes, des gains minuscules, mais rien de formidable, que ça pour manger, je ne dirai pas que je meure de soif, j'ai trop envie de la prendre dans mes bras, mais je sais qu'elle ne va pas comprendre, je ne sais pas comment faire pour avancer en douceur, je suis brutal, je veux tout de suite la conquérir sans passer par des moments gentils, est-ce que la vie est gentille, on prend des coups sans savoir d'où ils viennent ni pourquoi on doit subir des tonnes alors qu'on ne rêve que de plumes qui volent dans l'air, du gracieux, du léger, pas de merde, pas de corps suant, pas de salive puante, des idées qui volent, c'est peut-être ça le paradis, plus d'envie de chier tous les jours, plus de corps impossibles à dompter, des esprit amoureux qui ne cherchent que l'entente pour passer une éternité, le temps ne passe plus, il n'existe plus, l'instant c'est toujours, ça change de l'ordinaire quand il faut se convaincre de bouger la graisse pour sortir dans le froid, mais c'est comme ça qu'on tient la forme, si on veut séduire, faut garder une allure pas du tout avachie, une dureté qui sculpte la connerie, voilà le destin de l'humain, incapable de sortir de son corps, même pour une heure, jusqu'à la dernière seconde obligé de le supporter
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