when is it now

mercredi 29 septembre 2010

on aurait pu éteindre les lumières, mais le geste à manquer ou plutôt l'idée n'est pas venue, pourtant nous étions nombreux mais l'ambiance était tellement triste et surtout portée sur l'essentiel que le souci d'économiser de l'énergie n'est pas venu jusqu'au cerveau, c'est d'ailleurs cette partie du corps qui souffre le plus dans ces cas de sinistre humanitaire, le cerveau souffre à tel point qu'on pourrait presque sentir ces milliards de connexions neuronales pour tenter de préserver un équilibre élémentaire, il ne faudrait pas que les survivants se suicident en masse pour accomplir collectivement ce que en principe se passe très individuellement, sauf cas de catastrophe naturelle ou connerie de guerre humaine, mais la normalité c'est un cadavre par famille tous les dix ans et plus si on resserre l'étude sur le cercle le plus étroit de la famille, quelques personnes tous étages confondus qui vivent ensemble pendant des décennies, un temps qui semble long mais quand la fin d'une des personnes arrivent on se trouve coincé dans une idée courte, et moi, et moi, qui suis-je, où vais-je, chez le notaire pour savoir si je peux acheter ma maison de campagne

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