when is it now
mercredi 17 novembre 2010
il était évident que ça commence comme ça, autrement je n'aurais pas compris la fin, en effet il faut bien voir le début pour s'apercevoir que le manque est nécessaire au bon accomplissement du reste, on se dit toujours, j'ai tout prévu, or il est inutile de s'occuper de ce qui n'a pas d'importance, seuls les fous s'inquiètent de la couleur quand il s'agit de la peinture, une notion qui échappe aux gens intelligents, car dans la modernité il ne faut pas être bête, sans arrêt il faut faire son code, pour entrer chez soi, pour payer ses courses, il faut savoir lire les panneaux sur les routes, dans les gares on achète son billet qui sort d'une machine, où est le temps où on fermait sa porte avec une grosse clé qu'on mettait juste au-dessus et on partait de bon matin pour aller travailler aux champs, retourner la terre avec une pioche, à midi c'est la pause, le soleil est au plus haut, le soir il passe derrière le arbres, c'est le temps de rentrer chez soi et préparer la soupe sur le feu, aujourd'hui on part à la campagne avec son téléphone portable, son lecteur dvd portatif, on ne peut plus vivre seul, il faut avoir des objets qui se rechargent avec l'électricité, ça rassure, on remplace la simplicité par un manque d'assurance
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