enclencher un mouvement, il faut quelqu'un qui sorte de l'ornière, c'est le premier pas, il est difficile mais grâce à lui, inespéré, facile, rapide, on obtient une possibilité de continuer, d'avancer le projet finale, sans déclencheur pas de suite, déclencher c'est lancer dans l'inconnu, mais tout vaut-il la peine, le dérisoire est important, j'ai l'âge des projets, j'en profite, avant je ne pouvais pas en avoir, j'étais trop jeune, les vieux n'ont plus de projets, ils sont trop fatigués, il ne reste donc que peu d'années pour assouvir ses passions de changements ridicules, des déclencheurs d'histoires drôles, le premier sera le dernier, et vas y que je pousse pour savoir si ça va, rien de tout ça n'est clair, on avance dans l'ombre, qu'en est-il de la lumière, il parait qu'elle existe, l'extase du divin, l'humain est plombé, il est lourd, il coule dès qu'il peut, ça devient même un plaisir, quand on ne ne peut pas faire autrement, autant forcer le trait, le ridicule ne tue pas,