when is it now
mercredi 8 février 2012
dans le sens commun il y a une réalité obscure qui nous vient du passé lointain, peut-on la mélanger avec la modernité, que nous propose aujourd'hui, chacun chez soi même à l’extérieur, grâce au outils de la génération d'internet, on peut s'isoler au milieux des autres, la tête penchée sur un petit morceau de plastic avec un écran qui émet une petit lumière, le reste du monde n'existe plus, c'est la tendance d'aujourd'hui, en opposition à hier, dès qu'on sortait de chez soi on se coupait de chez soi, on partait à l'aventure en étant sûr que personne ne savait où j'étais, c'était une possibilité de tranquillité, on donnait simplement l'heure ou le jour d'arrivée et on ne s'inquiétait pas avant, maintenant on s'inquiète dès qu'on ne peut pas joindre quelqu'un sur son téléphone mobile, maintenant on a la possibilité de se rassurer toutes les minutes, mais de l'autre côté on angoisse à chaque instant, c'est insupportable, on ne se rend pas compte que la société entière angoisse plus qu'avant, quel est l'avenir, une fuite en avant, une recherche de fantaisie pour se dégager de l'angoisse, pour le moment c'est plutôt la morosité qui prédomine, tout le monde ou presque a un téléphone mobile, on espère qu'il sonne ou qu'on puisse appeler les personnes qu'on aime, mais il ne sonne pas et on tombe sur les messageries, laissez un message, dans la tête c'est l'urgence, que se passe-t-il , quelque chose de grave est-il arrivé, les minutes passent, je rappelle, encore la messagerie, je tourne en rond, que faire, et là le bon sens d'avant arrive, je me dis, attendons, le présent est là, je suis bien, il faut savoir être égoïste, ça fait du bien de penser à soi, le monde peut bien s'écrouler, je suis là, tranquillement installé dans mon fauteuil,
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