when is it now
jeudi 1 mars 2012
un jour je fus ce que j'ai oublié depuis, ce qui a existé est quelque part dont j'ignore l'adresse, trop de présent écrase le passé, il ne reste que des émotions qui ne sont plus attachées à ce qui les a provoquées, mais je suis bien, c'est ça qui compte, les évènements peuvent bien se diluer, je reste fixe à l'endroit où je suis, peu importe que le temps passe, mon envie reste la même, continuer comme avant, mon corps me suit, tout est bien, mais je commence à comprendre qu'un jour je ne serai plus capable de continuer comme avant, un jour comme celui-là, un triste jour, je serai handicapé, je ne pourrai plus bouger, mon corps ne répondra plus à mon envie, ce jour et quelque part, il m'attend, tant pis, j'aurais essayé de faire des choses, on n'a pas assez de temps, les journées passent comme des fusées, le décollage est bruyant, il faut se réveiller après une dizaine d'heures dans l'inconscient, ça fait un grand boom dans la tête, c'est l'heure de se réveiller, où suis-je, une seconde, deux seconde, ha oui, c'est lundi, les vacances sont finies, il faut se lever tôt, en avant marche, je me lève, je tiens debout, c'est extraordinaire, je tiens sur mes deux pieds, dans mon rêve d'il y a une heure, je volais car je n'avais pas de pieds, mais c'est fini, je suis en pleine conscience, je suis dans la cuisine, je prépare le café, tout va bien, dans une heures je sors dehors, pour quoi faire, je me pince, ha oui, je vais à l'autre bout de Paris pour aller travailler, j'étais en vacances, maintenant la vraie vie commence, celle du départ le matin, le retour le soir, chaque journée compte, j'en suis à 44 ans, une époque de réalisme et d'ambitions,
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