je n'ai qu'une seule fois eu l'occasion de me dire que le temps perdu n'était pas celui qu'on croyait car il est de la descente vertigineuse de penser qu'on doit concevoir que le silence peut de temps en temps partir en courant, ceci pour dire que je ne suis pas de ceux qui pensent que la terre est plate, une idée du passé avant que les cultivateurs se rendent compte que les légumes poussent vers le haute, depuis ce jours on fait des parties de cartes en buvant de la bière, ça permet de s'asseoir longtemps avant l'orage, une saveur particulière quand il s'agit de rebondir dans le vent, une sensation unique qu'on ne vit que deux fois dans sa vie, longtemps après sa naissance et peu de temps avant sa mort, c'est le vide autour de moi, je ne sais où aller, il faudrait que je vole, mais l'humain s'est toujours écrasé quand il a voulu décollé de la terre, je sais donc que je suis un marcheur, pas à pas j'arriverai là où je dois arriver, pas avant ni après car la vie est d'une très grande précision, tout arrive à la seconde, une seconde pour lancer son premier cri, une seconde pour arrêter de respirer, entre les deux on vit