une fois, une seule fois, je nais, je vis, je passe, je prend, je laisse, ça monte, derrière le rideau de mes émotions la vérité éclate de bonheur, mais c'est le soir, ça s'arrête, la terre tourne et cache le soleil, au delà des mers, mais je suis là, exactement où je suis, c'est d'une grande précision, sauf que la vie est largement incompréhensible, j'ignore qui je suis à l'intérieur, comment vont mes organes, mes cellules sont-elles bien, je souhaite que tout aille bien, mais ce n'est pas suffisant, la destinée, c'est fort, ça tranche dans le sang, l'ennui pousse à faire n'importe quoi, l'humain s'effondre sans raison, la vie s'arrête quand elle doit s'arrêter, rien à dire, le silence ne dure pas, les oiseaux chantent, l'envie d'une bière prend le dessus, j'avais pourtant mis les clés de la voiture dans la poche gauche, je ne les trouve plus, je cherche dans la poche droite, rien non plus, je retourne au-dessus de la tombe, je vois quelque chose briller au milieu des fleurs qu'on a jeté sur le cercueil, que faire, je regarde autour de moi, tout le monde s'en va, rapidement je décide ce que je vais faire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire