when is it now

dimanche 16 septembre 2012

ce qui est drôle dans la vie c'est de voir ce qui se passe autour de soi, qu'est ce que je vois, des gens qui se croit quelqu'un, des autres qui se perdent dans l'alcool, personne qui vit gentiment sans de poser de problème, on a tous des problèmes, c'est ça qui est drôle, on fait comme si on allait bien, alors que souvent il y a des choses qui ne passent pas, on est gêné, ça ne passe pas, parce que notre éducation nous empêche de voir la vie comme on devrait la voir normalement, c'est comme ça que l'histoire s'est faite, on a l'impression qu'on veut être libre, mais en fait c'est faux, car ce qui est vrai n'est pas accessible, on voudrait savoir mais Dieu a dit, tu veux quitter le paradis, alors tu vivras en homme, et la femme elle suit, c'est vieux, aujourd'hui il y a la parité, ça veut dire qu'on est tous égaux, moi je veux bien voir deux choses égales, mais deux êtres, on est tous fabriqué de la même façon mais on est tous différent, alors la parité c'est pas pour les humains, c'est bon pour les lampes ou les amis qu'on ne voit plus, ils se fondent dans la parité, tous les mêmes, on ne se parle plus, on ne sait plus ce qu'ils font, mais comment pourrais-je les forces à continuer une relation, si ça casse c'est parce qu'on est plus au moment du début quand on se rencontre, le temps a passé, on n'est plus les mêmes, on a changé, mais pas au même moment, d'un seul coup j'ai compris que je suis seul, tout de suite après on ne s'est plus vu, c'est la vie, on n'y peut rien, on a passé un moment ensemble et puis c'est fini, un tour, deux tours, on entre, on sort, une rencontre, le plaisir, les discussions, les envies, j'avais quinze ans, j'en ai trente de plus, la vie passe dans le bonheur, même si je suis seul aujourd'hui, je sais que je vis, je suis même plus heureux qu'avant, car avant je ne le savais pas, je vivais sans savoir si j'étais heureux, aujourd'hui je le sais, tout va bien, c'est incroyable, je n'aurai pas cru pouvoir être aussi bien avant de partir au café, c'est un souvenir d'adolescent, j'adorais aller au café pour y passer des heures à regarder passer les gens sur le trottoir, maintenant je passe devant les cafés en me disant que je n'ai plus le temps, il est loin le temps où j'avais le temps, tout s'en va, il ne reste rien d'avant, un regard, une impression, on vit à une vitesse folle, on risque de tomber à chaque instant, et on ne s'en rend pas compte, on est protégé par une gentillesse puissante, elle nous regarde sans rien nous dire et au moment précis elle nous empêche d'aller plus loin, car aller plus loin ça voudrait dire ne plus revenir, mais le temps est là, il impose son rythme, on y va sans réfléchir, sait-on si on peut se lancer, on n'a pas le temps de le savoir, c'est maintenant ou jamais, j'aimerai pouvoir y réfléchir, mais le cerveau ne peut analyser ce genre d'évènement, ça va trop vite, c'est le problème de l'humain, il n'est pas fait pour la vie, il n'est fait que pour l'amour

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