when is it now
lundi 3 septembre 2012
une fois dans ma vie, et puis tout est passé très vite, je choisis une route, elle m'emmène loin, plus tard je sais que j'aurais du partir plus tôt, mais ce que je vis maintenant c'est ma vie, comment pourrais je savoir si c'est bien ou mal, j'essaye de le vivre à fond, dans vingt ans je verrai bien où je suis, je n'en sais rien aujourd'hui, le temps brûle l'oxygène, chaque seconde m'aveugle, je ne vois plus rien, où est ma jeunesse, où est mon insouciance, mon rêve c'est demain, enfin demain, je serai encore là, une vie simple à me raconter des histoires, car la réalité est trop dur à vivre, on s'arrange pour vivre au mieux de ses intérêts, on est si près de sa vie, on la caresse, on est bien avec elle, on a envie qu'elle pousse comme il faut, comme on voudrait aller, mais ça prend du temps, il y a des virages, des préoccupations, des silences, des montées incontrôlées, des des envies soudaines, croire en soi, vivre ses rêves, encore faut-il en avoir, ça se travaille, ça s'imagine, je rêve souvent d'être bien que j'arrive à être bien, c'est une sentiment profond, d'un seul coup je suis ce que j'ai rêvé d'être, un moment particulier que j'essaye de passer au général car j'aimerai bien être tout le temps comme j'aimerai être, c'est un projet que je cultive comme des pommes de terres, avec attention et endurance, si on n'y croit pas on peut vite abandonner, car il y a bien des moments où on en marre de cultiver la même chose, j'aimerais bien faire de la variété, des choses qui me plaisent mais à chaque fois je me bats avec moi, c'est à qui sera le plus fort, et si on fait ça, et si on fait ci, c'est une lutte sans halte, des heures à me convaincre de continuer, que ça en vaut la peine, car autrement que serai je, un être perdu dans l'immensité, car au moins quand j'y vais à fond je ne pense à rien d'autre, je suis plongé dans les étoiles, je me baigne au centre de la terre, 4000 degrés de chaleur ne me font pas peur, je vais tout droit, en haut, en bas, ça me permet quand je fais autre chose de me dire qu'il existe quelque part une possibilité de vivre comme ça ! c'est à dire de vivre loin et près, de prendre et de laisse, de commencer et de finir, d'avoir et de voir, d'être prêt, je commence et je ne m'arrête plus, je suis exactement là où je suis, je sais si j'avance où si je recule, c'est important de savoir comment on avance, il y a beaucoup de gens qui ne savent pas où ils sont, on en voit qui sont encore dans l'enfance, il y a quelque chose qui bloque, il n'arrivent pas à le dépasser et toute leur vie ils vont se heurter à cet obstacle, jusqu'au jour où ils seront libérés mais des décennies après, que de temps perdu, on pourrait aller plus vite, mais comment savoir pour chacun ce qui ne va pas, on ne sait même pas pour soi-même ce qui gène, le cerveau est capable de grandes choses, mais aussi de petites, comme celle de cacher ce qui nous a donné l’impossibilité de vivre heureux, des années gâchées, des problèmes avec les autres, les humains sont des handicapés, ils pourraient se découvrir si dès l'école on apprenait à décortiquer les pinces qui nous emprisonnent, mais on préfère apprendre à compter et à lire, alors ceux qui peuvent comprendre rapidement sont bons élèves mêmes si ils ont un poids sur la tête qui va les entraîner dans des chemins boueux, les générations passent et on n'a pas trouvé de solutions pour ne pas laisser sur le bord de la route celles et ceux qui n'ont pas eu la chance d'avoir des parents qui les aident, il y a une solitude qui empêche d'être ensemble pour s'aides, chacun travaille dans son coin, mais je suis plein d'espérance, un jour on va gagner ce qu'on perd aujourd'hui
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