when is it now
mercredi 5 septembre 2012
c'est extraordinaire de vivre, chaque instant est surprenant, on croit qu'on est triste mais rapidement on est heureux, car il suffit de regarder la réalité bien en face pour s'apercevoir que le temps permet de passer gentiment les heures de la journée, rapidement on arrive vers le soir, une journée de finie, demain que va-t-il se passer, cette curiosité permet de nourrir le quotidien, j'avance en étant sûr de trouver sur mon chemin de la drôlerie et de l'amusement profond, ce n'est pas de la légèreté artificielle, c'est un effort qui vient de loin et qui produit ses effets, depuis des années je cherche quelque chose, aujourd'hui j'en ai trouvé une partie, l'effort est payant, les années quand elles servent à se préparer ne sont pas perdues pour toujours, j'étais ce que je suis, mais ça ne se voit pas tout de suite, il faut être sûr de soi pour ne pas abandonner en route, dix ans est un minimum, comme si on constituait un stock qui va servir après pour nous donner l’énergie nécessaire à décoller chaque matin, génial, formidable, je me lève, quel jour est-il, je me rappelle, encore un jour de bonheur, comment s'asseoir sans penser qu'on peut se lever, l'humain a un cerveau mais il lui manque la certitude d'être heureux, le bonheur ça vient lentement et régulièrement, ce n'est pas de la chance, tout le monde y a droit, il suffit de se dire un jour, je commence à chercher, je ne sais pas quoi exactement, les années passent et un jour, je sais que le bonheur c'est ce qui me donne de la joie, alors je le dis, avant j'étais perdu dans un marécage d'incertitude, c'est fini, je commence un nouveau cycle, tout va bien, je le sens au plus profond de moi, toutes mes cellules sont orientées dans le même sens, mes neurones chantent, mes organes vont bien, ma personne en entier respire dans l’allégresse, j'en suis sûr, c'est une première étape, essentielle dans le développement personnel, d'abord soi, ensuite les autres, on ne construit pas sur du sable, il faut choisir un roc bien stable, et on ne le quitte plus, même si le vent souffle ou si la pluie mouille, on est sûr que le soleil revient toujours, c'est le beau temps chez moi, un soleil intérieur qui ne me brûle pas, c'est la deuxième étape, vais-je brûler comme les ailes d'Icare, si je vais trop haut, je risque de me perdre, mais la vie ne propose pas d'alternative, on avance comme on peut, les incertitudes nous entourent, la fatigue nous dissuade de continuer, facilement on ne fait plus rien, les jours passent à vide, les années sont creusent et quand on se retourne on est surpris du désert qui est derrière nous, alors que l'effort au quotidien permet de se souvenir qu'il y a plusieurs années j'ai commencé, donc tout le temps entre le début et maintenant est un parcours cohérent qui me pousse à continuer, ce qui me rassure maintenant c'est de pouvoir récolter en cours de route les premiers fruits, une première récolte que je découvre avec surprise, c'est comme ça, c'est peut-être la sagesse humaine de se dire que la vie ensemble est possible à condition que chacun d'entre nous est en cours de recherche personnelle, ce qui permet au groupe d'être stable, chacun de se membres étant un élément cohérent, la recherche est essentielle à la stabilité, on ne peut se contenter d'avoir de la chance de faire des études, de gagner beaucoup d'argent, de croire que la vie est un lutte facile, la vraie question c'est de comprendre ce qu'on fait sur terre,
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