when is it now

samedi 15 septembre 2012

si j'avais de l'argent je pourrais m'acheter des choses, et puis après je serais ce que je suis aujourd'hui, un être humain en quête de vivre ma vie, alors qu'est ce que ça changerait, finalement je préfère ne pas avoir d'argent, ça m'enlève le souci de savoir quoi en faire, car quand on n'a pas d'argent on vit simplement, c'est une façon de vivre qui me plait, je n'ai jamais cherché à gagner trop d'argent, le temps perdu me paraît le plus grand luxe, avoir la possibilité d'aller et venir sans se dire qu'il est l'heure de rentrer, un errance vers l'inconnu, des rues, des avenues, des parcs, des gens, un jour, une promenade dans une ville inconnue, un plaisir marqué à jamais dans ma mémoire, ce moment magique dans une société où on veut tout maîtriser, à chaque instant on peut avec de petits appareils électroniques savoir où on est, où on va, mais ça ne dit pas encore pourquoi on le fait, car pourquoi aller à droite plutôt qu'à gauche, quelle est la raison supérieur qui me fait espérer que le moment est unique et qu'il ne reviendra jamais me hanter, j'avance tout droit dans une direction que j'ai choisi au milieu des incertitudes et des manques, si je rajoute 4 et que j'enlève j'âge du capitaine, il reste une heure pour choisir, c'est maintenant que ça se passe, le bonheur n'attend pas, il est pressé, tout évolue si vite, on n'a pas le temps pour traîner en route, dix ans, vingt ans, ça passe à tout allure, ça ne freine pas, c'est une bombe qui tombe, un jour on s'écrase dans la joie de finir une vie pleine de moments forts, un jour, une heure, une seconde, tout bascule, on n'y est pour rien, ça ne change rien, on était rien, on devient autre chose, en avant le monde, en avant mes organes qui réagissent rapidement, je vais et je viens, je sais des choses, j'anticipe, je passe en transe, j'allume et j’éteins, un quotidien harmonieux entouré par des ronces, ça pique parfois mais la place est bien gardée, une vie pour tout faire 

Aucun commentaire: