when is it now
mercredi 12 septembre 2012
j'adore demain, il est beau, il est joyeux, il est incertain, il va arriver, il n'est pas encore là, c'est formidable de vivre jusqu'à demain comme un papillon, mais la vie ne se passe pas en un seul demain sauf pour les bébé morts-né, mais c'est vraiment un extrême, dans les pays riches les habitants vivent jusqu'à 80 ans en moyenne, ça en fait des lendemains qui chantent faux, mince ce n'est pas aussi beau que ça en à l'air, car il y a aussi les hier, oh, les mauvais hier, ceux de l'oubli, du regret, du remord, de la morsure de la vieillesse, de la jeunesse qui s'éloigne, la vie passe en écrasant les jours dans l'oubli des heures lourdes, un jour, un seul jour, c'est l'heure, le moment, il faut que je sois à l'heure, je dois comprendre le temps qui passe, que veut-il me dire, j'ignore le message, je ne m'occupe que de moi, de mon propre rythme, j'essaye d'être en équilibre, j'y arrive sauf les moments où je n'y arrive pas, c'est un équilibre, pas trop de plaisir, pas trop de peine, je ne m'imagine pas faire autre chose, c'est comme ça que j'avance, ne cherchant que ce qui est devant moi, un peu à chaque fois, sans faire d'histoires, je me tais, je regarde, devant moi il y a des gens, que font-ils, où vont-ils, ça ne me regarde pas, je sais simplement qu'ils sont tous prêt à écraser l'autre pour monter plus haut, je le sens dans le passage d'une veste qui me frôle, une énergie à décorner les bœufs, des hommes, des femmes, plein de conscience d'eux, moi, moi, moi, alors que nous sommes tous égaux, ce n'est pas parce que la société est inégalitaire qu'on doit croire dans ces sottises, on n'est plus en récréation de maternelle, l'humain peut aller jusqu'à voir devant lui sans jugement, est-ce un effet de la modernité, on voit le passé et on se permet de juger que maintenant c'est mieux qu'avant, c'est vrai pour la santé, mais la vitesse est-elle bonne pour la santé mentale, pendant des millénaires les humains étaient à pied et vivaient dans la campagne, d'un seul coup au siècle dernier, les gens quittent les prairies pour la noirceur de la ville, depuis on se marche dessus sur un petit espace, l'air est mauvais, l'eau n'est pas bonne, j'aimerai aller loin, trouver un lieu unique où je sois bien, ça dépend de moi, de mon évolution personnelle, suis-je arrivé dans ma vie au moment où je pourrai être bien là où je suis
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