when is it now

lundi 3 septembre 2012

cependant il serait plus correct de commencer par le début, c'était un milieu d'après-midi, nous étions six à déjeuner sur l'herbe, quand tout à coup le tonnerre nous expulsa à l'intérieur, quelle ne fut pas notre surprise de voir que nous étions mouillés, nous avons du attendre deux heures pour que le soleil revienne et que nos vêtements soient sec, ensuite, nous sommes repartis nous promener sans avoir pu finir notre déjeuner,  l'herbe était mouillée, il nous était donc impossible de nous y asseoir, alors nous avons marché sur des sentier recouverts de gravillons qui avaient laisser passer l'eau en dessous d'eux, enfin nous étions heureux, en marchant nous avons réussi à comprendre qu'un rayon de soleil passant entre les feuilles d'un arbre suffit pour que le corps se réchauffent à la lumière éternelle, nous sommes mortels, le soleil lui a des milliards d'années devant lui avant de s'éteindre, quand nous avons marché une heure, nous somme arrivés à la grille principal du parc, nous nous sommes quittés et chacun a rejoint sa voiture, j'étais content d'avoir eu avec les autres une émotion de joie harmonieuse, qu'allait-il se passer maintenant que je rentrais seul dans ma voiture, en ouvrant la porte de mon appartement je fus pris d'une secousse d'angoisse, il n'y avait plus de soleil et je ne savais pas où me raccrocher pour continuer à avancer légèrement, misère de la vie, où nous trouver l'énergie qui nous permet de garder le cap, ce n'est pas dans la nourriture, ce n'est pas dans le vin, ce n'est pas dans les voyages, ce n'est pas dans l'autre, alors d'où vient cette source merveilleuse qui nous ouvre les yeux sur l'amour, attention à la chute, chaque jour on fait des choix, il suffit d'un mauvais choix pour sombrer au plus profond de l'inquiétude, le bonheur c'est de prendre la vie comme si tout allait bien, et tout va bien, le matin, le jour, le soir, les heures passent et dans ma tête tout va bien, ça monte et ça descend, je rigole souvent et je pleurs rarement, je prends la vie du bon côté, et je ne sais pas d'où ça vient, est-ce le mystère divin, il est vrai que je prie régulièrement, alors c'est ça la raison de mon espérance, alors là, je n'en reviens pas, si c'est vrai, c'est que c'est vrai, on ne peut pas le vérifier, mais quand je me vois, capable de rester à flots sans béquilles de l'alcool ou de la reconnaissance sociale, je suis tout seul dans mon trou, et je vais bien, à quarante passés cela me surprend, je croyais dans ma jeunesse que l'innocence juvénile s'éteignait vers 20 ans et qu'ensuite ce n'était pas drôle, je voyais mes parents qui galéraient pour que notre famille puisse vivre confortablement, mais voilà que mon père meurt à 50 ans, c'est le plus bel âge, est-ce qu'il s'est fatigué au travail, est-ce la famille qui le fatiguait, on ne ne le saura jamais, la vie est une expérience qui finit un jour, pas trop tôt ni trop tard, please, quand va dans les maisons de retraite, on voit de ces gens, pliés en deux, ce ne sont plus des humains, ce sont des corps pliés, la science moderne permet qu'ils vivent encore, mais pour quelle raison, la vie jusqu'au bout, même si le bout est tordu, 

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