when is it now

mercredi 5 septembre 2012

maintenant c'est merveilleux, je sors d'une période triste, je ne sais pas pourquoi il fallait je sois capable de me mettre dans une mauvaise position, ça a duré un certain temps, et puis j'en suis sorti, je vais bien, je respire, je suis calme, c'est le milieu de l'après-midi, tout va bien, c'est super, c'est génial, je vis bien, maintenant je n'ai besoin de rien, ou juste un ordinateur pour pouvoir dire à tous ceux qui veulent l'entendre que je vais bien, c'est ce que j'aime dans la modernité, c'est cette capacité à échanger avec tous ceux qui veulent bien, avant c'était impossible, on pouvait discuter avec ses voisins mais pas avec des américains ou des russes, même si la discussion n'en est pas vraiment une, je propose ce que j'écris et je crois que certaines personnes venant d'un bout à l'autre du monde aiment ça, c'est une impression car ils ne font que cliquer sur mes pages sans laisser de commentaires, mais dans le langage internet le nombre de clics comptent pour une audience, on clique comme on faisait un clin d'oeil, sans parler on manifeste son appréciation, la modernité se nourrit de l'ancien, on croit qu'avec l'informatique on crée un nouveau monde, mais l'ordinateur n'a fait que rajouter une couche aux relations sociales, sur internet on peut appartenir à un groupe aimant la musique, la peinture, les automobiles, les chats, ce qui change c'est le support, avant on devait se déplacer pour rencontrer les gens, ça demandait un effort physique et relationnel, on devait parler, aujourd'hui on pianote sur son clavier, on dialogue sans bouger de sa chaise, avant, après, je vis aujourd'hui, ça devait être différent en 1505, à l'époque j'aurais été un paysan ne voyageant jamais en dehors de mon village, et craignant les colères de Dieu, mais suis-je vraiment si différent grâce à internet, dans ma jeunesse il n'y avait pas d'informatique, il n'y avait que le téléphone et la télé, à cette époque je réunissais mes amis pour faire ce que je fais maintenant sur l'ordinateur, quelque soit l'époque j'aurais été un troubadour, cherchant ce qui est caché en moi, cette partie du corps que même la médecine moderne ne trouve pas, comment être heureux sans être un fou, 

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