when is it now
lundi 3 septembre 2012
attention le moment est fragile, rien ne peut venir facilement, il faut vaciller, croire, perdre la croyance, mais comment renoncer, comment arrêter de vivre, je vis jusqu'au bout sans jamais avoir eu envi de prendre un autre chemin, c'est comme ça que je respire, le bonheur est proche, j'attends qu'on puisse voir ce qui est passionnant, pourquoi commencer, il y a longtemps je me suis dis, si un jour je commence à me poser la question sans pouvoir y répondre, alors il aura fallu entre temps essayer de trouver des raccourcis, de passages dans le vide, un jour je tomberai, mais c'est plus fort que moi, il faut que chaque jour je trouve un moyen de m'échapper, autrement je m'écrase quelque part, c'est une lutte sans possibilité de dire stop, la vie ne s'arrête pas, il faut continuer, chaque pas amène quelque part, mais pas n'import où, on choisit où on va, tout ne va pas, il faut essayer, se regarder dans la glace, ensuite on choisit le parfum et si on veut on peut mettre de la chantilly dessus, ça dépend de son goût pour les grosses voitures et les petites femmes, je ne sors jamais sans avoir mis mes chaussures, alors que faire quand il pleut, je ne vais quand même pas sortir, ou alors c'est pour me mouiller un peu, ensuite je rentre chez moi pour me sécher, mais quand il fait beau, je mets une chemise avec des manches courtes, les jours passent et agrandissent mon désir d’attraper le sens premier, celui qui glisse gentiment, car pendant des années j'au du porter des tonnes de charbon de mots qui n'allaient pas ensemble, il est dur d'être en accord, ça demande du temps, il faut d'abord dépasser quarante ans, ensuite il faut avoir commencer il y a longtemps une recherche en concordance des temps d'avant et de maintenant, je sais qui je suis car je sais qui j'étais, ça me permet de savoir qui je serai, un équilibre instable qu'un grain de sable pour mettre par terre, mais j'ai quand même confiance que ça tienne, on ne quitte pas facilement la vie qui nous a apporté tant de bonheur, chaque instant est précieux, c'est le plus grand cadeau, ce paquet de minutes grâce auquel on entreprend de grandes choses, mais la nuit je dors, enfin le silence, trop de projets dans la lumière, c'est fatigant, il faut se lever le matin, chaque jour de sa vie, sans interruption, mais ça ne me gène pas, j'y suis habitué, j'y ai même du plaisir, quand tout va bien, c'est vraiment bien
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