allons-y allons-y les gars et les filles, allons là, allons mais n'allons pas trop loin car le choix est difficile, il commence toujours de la même façon, on se regarde, qu'est ce qui se passe, il y a un moment incertain, que faisons-nous, allons nous partir ensemble, ne plus nous quitter, jusqu'au bout, ce moment de grande satisfaction, enfin depuis un toujours raconte moi, le vrai et le prend par devant pour faire un enfant, un seul à la fois, une seule fois, jamais pour toujours, du moment que le père est là pour être un repère stable, dans la folie des heures inconscientes où l'escalier vole dans le ciel rouge, des lapins géants boivent du lait en se tenant pas la main, mais avant tout il chante, il rit sans savoir ce qu'il fait, car il est malade du cerveau, un lieu unique plein de connexions, ça connecte dans tous les sens, à chaque seconde, bip, bip, bip, pour quel résultat, pensée manger, pensée boire, pensée amour, pensée corps, pas penser, pas boire, croire qu'il est possible de rendre ce qui est perçu, un geste, une figure, des gens avec des jambes, des histoires qui se répètent depuis des millions d'années, mais rien ne change, c'est toujours pareil, on croit quelque chose mais ce n'est pas encore ça, c'est une, c'est deux, et trois, c'est une valse, un choix, une réalité, une chance,