when is it now

dimanche 5 mai 2013


aujourd'hui j'ai faim,  ça ne m'était pas arrivé depuis hier, comment peut-on manger tous
les jours, une espérance qui se renouvelle à chaque fois, un appétit qui rebondit pour
aller bien, toujours bien sans défaillance, un jour après l'autre, sans rupture, jusqu'au
dernier, l'adieu aux larmes, l'envie qui part pour l'éternité, et maintenant ça compte
plus qu'avant, l'expérience mène à connaître l'essentiel, quelque chose de simple, c'est
oui ou non, avant j'avais l'habitude de me compliquer la vie, plus j'avance et plus je suis
quelqu'un, c'est nouveau, aujourd'hui je suis capable, une  capacité étendue, une possibilité
de passer directement à tout de suite, la rareté des sentiments véritables, qu'est ce qui
manque le plus, où vais-je, qu'attends-je, que fais-je, là ou ici, le choix premier,
depuis  toujours, je suis prêt, je ne savais pas à quoi, ça commence à s'éclaircir, la porte
s'ouvre, je vais enfin savoir ce qu'il y derrière, l'espoir, le manque, la certitude, le
choix, ça marche, ça court, je me demande si je peux aller aussi loin, cette tentative est
la dernière, un cycle qui revient au départ, une réalité que je comprends, mais avant de
crier victoire, je dois analyser ce qui se passe, est-ce bien, est-ce mauvais, je rêve, je
suis réveillé, je sais si je dois croire à mon destin, chaque jour s'enfonce dans
l'impossibilité de recommencer, il faut avancer, ça ne dépend pas de moi, dans la vie il
y a des lois permanentes et ce n'est pas la modernité qui va changer ça, il y a toujours
eu la naissance et la mort,  l'envie et le manque, la joie et la peine, la chance et
l'ennui, car il est évident de pouvoir faire quelque chose, pourquoi raconter des histoires
la vie est là, multiple de 100, millions de cellules, heures, siècles, décennie, croyance,
réalité, partage du pain,  prière de ne pas déranger, Marie mère de Dieu, voir dans la nuit,
partir, revenir, être sûr de soi, au milieu des attentes, choisir son chemin de retour,
il est fini le temps de l'espérance commune, chacun rentre chez soi pour comprendre où est
l'erreur qui n'a pas permis de reprendre du terrain, on se laisse aller dans la perte
de conscience, ça ne marche pas, il faudrait plus de préparation mais le temps manque,
comment avoir un projet clair, quelque chose qui tienne au moins un jour, mais demain n'est
pas encore définitif, il faut attendre la fin de la vie, là c'est pour toujours,
enfin seul, les autres sont loin, je suis content de vivre, ça me permet de vivre tous
les jours, et si j'annonçais ce qui va arriver, je ne tiens pas compte de mon espérance,
ce qui va arriver c'est un écrasement progressif, on ne s'en rend pas compte, c'est un
décompte des jours qui restent à vivre, c'est quelque part dans le corps, dans un nombre
de jours particuliers pour chacun, il y a la dernière heure, la dernière seconde pour les
humains, mais pour Dieu c'est la première chance de ne plus prendre à gauche pour aller à
la boucherie, car l'éternité n'avance pas, c'est le contraire de la vie simple quand elle
n'est pas compliquée et en plus j'ai besoin d'aller toujours au même endroit, ça me rassure
une fois ce n'est pas assez, il faut le faire plusieurs fois, comme ça on sait où on va,
si on avait la possibilité de croire toujours à la même hauteur, mais bien souvent il faut
aller tout en bas et remonter lentement, alors je me dis ce que ce n'est pas grave, le
principal c'est de savoir où s'arrêter, aujourd'hui, demain, dans dix ans, je ne sais pas
ça dépend de l'évolution de mes capacités, une fois j'ai cru voir quelque chose, mais quand
je me suis approché j'ai oublié ce que je cherchais, alors je me suis assis et j'ai
réfléchis à la vie, quelle est la limite à ne pas dépasser quand on sait  ce qui se passe
au milieu de la rivière, c'est égal, mais ça ne peut attendre, c'est pressé, tout de suite
autrement je ne sais pas ce qui arrive, il fait beau, c'est samedi, j'attends je ne sais
quoi, que m'arrive-t-il, je ne comprends pas, vais-je bien, un sentiment correct, tout à
coup, je viens jusque là, je sais que je peux partir, mais j'attends encore un peu, vers
5 heures je croise quelqu'un, je ne sais pas qui c'est, je ne lui parle pas, il s'éloigne
voir ce qui se passe, j'ignore qui je suis, j'essaye de passer de bons moments, mais parfois
ça ne vient pas, c'est ailleurs, peut-être dans une autre dimension, je me mets à faire des
ronds, ça recommence, ce n'est jamais fini, demain, encore, et encore, ça continue, c'est
bien, ça me convient, des choix clairs, de la sympathie, des sourires, de l'entente, quand
je serai plus vieux, j'irai toujours faire caca le matin, c'est ce que je préfère, chaque
jour passe, je ne sais pas lequel je préfère, tout  est pareil, on croit avancer, mais
on fait du sur place, il n'y a pas de mouvement, tout est calme, ça ne commence pas,
un jour j'irai mais  pour le  moment je ne vois  pas l'intérêt de partir, ce n'est pas
encore pour maintenant, il faut d'abord que je m'effondre, c'est fini la jeunesse, je suis
responsable, mon corps devient lourd à porter, ça ne marche plus comme avant, j'atteins le
moment de réfléchir à mon avenir, est-il disponible ou dois-je attendre, c'est nouveau
pour moi, avant je n'y pensais pas, tout arrivait simplement, la vie est à prendre, vivre
permet de savoir ce que c'est, un jour friable, des morceaux de passé, aujourd'hui qui
vibre, et demain dans les nuages, rien ne sert de prendre de la vitesse, c'est un rythme
lent, ça vient doucement de très loin, ça se découvre très lentement, je me pose la question
tout est là, ici ça ne sonne pas, c'est silencieux, que se passe-t-il, et pour ceci, et pour
cela, comment faire, demander de l'aide à Marie, c'est urgent et lourd, risque de perte
d'identifiants, le silence, la paix, on va là, ensuite on s'arrête, c'est là, je ne
comprends pas la suite, il faut quej je sois réaliste, le rêve c'est quand je dors, alors
je crois dans l'Esprit Saint, cette idée que l'humain est incomplet, il lui manque l'amour
il vit tous les jours dans l'ignorance de ce qui pourrait le porter, il tombe, il se
relève, il attend et ça ne vient pas, il s'énerve, c'est fini, au suivant, et ça dure depuis
des millions d'années, aucun progrès, on patine dans l'intérêt personnel, il n'y a pas de
passion pour l'autre, ce n'est pas prévu dans l'histoire humaine, est-il possible d'arriver
à changer les mentalités pour ne plus se priver d'une aide gratuite, merci

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