when is it now

vendredi 10 mai 2013

si faire c'est quand de toute façon je suis toujours un  pour la comprendre même si demain je vais un autre jour je pars,  alors comment prendre le chemin qui mène à l'endroit exact de ma vie, chance, je ne vois pas d'autres raisons, chance d'être là, chance de partir, chance d'arrêter et de recommencer, avant de savoir que le moment est unique, je crois dans mon destin tragique, croire,  c'est tout ce que je peux faire, ce n'est pas grand chose, mais quand j'ai le sentiment ça me permet de garantir le passage vers une autre situation, dès lors que je sais très bien qu'il faut toujours être sur ses gardes, des gens, de l'amitié réelle, de la gentillesse, une lessive prévue, du soleil  pour sécher plus rapidement, le dernier jour, le premier, le deuxième, et en avant vers l'ouest, rien de nouveau, tout est ancien, c'est bien cuit, ça devrait continuer comme avant, car le projet est là, toujours actif,  des années de bonheur, en grande circonstance, comment y arriver, comment être en position d'aimer, ça me concerne, cela fait longtemps qu'on est ensemble, vais-je  donc la voir, la regarder,  sans d'autres pressions, tranquillement retrouver ce qui me manque, une chance de trouver les ressources nécessaires à l'élaboration du plan principal, c'est le tronc commun à toutes mes actions, j'y vis tous les jours, sauf pendant les vacances,  c'est un nid douillet où je ne me pose pas la question de pourquoi je fais ça, une autre fois, je suis allé voir si je pouvais toujours me dire que le moment est bien choisi, on peut toujours y croire, si la vie se déroulait comme prévue  depuis longtemps, il n'y aurait qu'à faire ce qu'il faut, mais il est difficile de savoir ce qu'il faut faire, il y a tellement de choix possibles, autrefois les gens marchaient à pied, ils ne voyageaient pas beaucoup et donc souvent on vivait dans son village depuis des générations, une permanence de situation inconnue aujourd'hui, maintenant c'est l'éclatement, on ne vit plus ensemble, on se voit de temps en temps en jouant la comédie de la relation affectueuse, et on se quitte en se promettant de ne se voir que l'année prochaine, c'est la modernité, une froideur dans les relations, on n'a plus besoin des autres, les anciennes solidarités ont fondu au soleil, il ne reste rien du lavage du linge dans la rivière, en tapant dessus pour faire partir la saleté, dans les machines modernes le linge tourne dans un tambour, on ne tape plus dessus sauf si c'est un tambour dans un orchestre, alors là c'est différent, si le soleil brille on peut enlever son manteau, il faut toujours s'adapter

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