when is it now
lundi 3 février 2014
le champ de bataille était plein de morts
le champ de bataille était plein de morts, les corbeaux tournaient dans le ciel, bientôt ils viendront participer au festin, à moins que des ambulanciers ne puissent venir chercher les morts, ça prend du temps, ce temps qui n'est plus rien pour les morts, ils ont bien essayés de ne pas mourir, mais qui décide de la vie, il y a des jours où deux mille personnes meurent en même temps, ça fait du travail pour le paradis, toutes ces âmes qu'il faut accueillir, mais bientôt il sera l'heure de demander pardon pour tout ce qu'on a fait et surtout pour tout ce qu'on n'a pas fait, car l'humain ne comprend pas que le manque est terrible, il faudrait pouvoir faire quelque chose de grand mais on ne peut pas car personne n'est prêt à s'investir, on préfère vivre dans son coin en espérant que rien de terrible arrive, alors chaque soir c'est la même comédie, on tient à rien, à un chiffon, ça fait de la salade, du riz, du poisson, et quand on veut on s'embrasse pour se rassurer sur la solidité de notre relation et avant de tomber malade on peut vivre des années sans y penser, c'est ça qui est bien dans la vie, tout est possible à condition de le faire vraiment, on ne peut pas faire semblant, car ce qui accroche c'est une chance qui tourne, alors dans la pente on peut voir des lumières qui s'allument comme pour dire que c'est le moment de partir au devant du créateur, c'est une question qu'on se pose, où est le paradis, dans le ciel, dans la terre, dans la mer, personne n'a pu le voir et revenir pour en parler, c'est le mystère de la vie, comme celui de la naissance, dans des circonstances favorables tout va bien et pour cela je prie pour continuer à recevoir des grâces, j'en ai besoin pour colmater les trous les plus grands, ce projet est immense, il tient en plusieurs directions que je ne connais pas encore, car ça se dévoile petit à petit
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