when is it now
lundi 1 septembre 2014
comment être autrement
comment être autrement que maintenant avec tout le stock de maisons à vendre et de mer à boire quand il n'est pas encore certain de faire un tour dans la jungle mais de toute façon quand j'étais à ce point précis je me suis rendu compte que je perdais mon temps alors j'ai pris un raccourcis qui m'a mené rapidement dans une sorte de baignoire qui fuyait par le fond mais là n'était pas le problème principal, j'avais prévu de venir plus tôt mais j'ai du avoir mal aux dents et donc ne pouvant pas accepter l'idée de prendre plus de temps avant de prendre tout ce que j'ai à cheval dans une direction que seul je connais car ici c'est mon territoire j'y viens seul et je connais toutes les heures, de la première à la dernière, celle de l'aube quand les oies s'en vont, celle de la nuit quand je dors, et celle de l'abat-jour, qui ne peut pas se cacher car il est trop insignifiant, ça n'aurait pas de sens, ce morceau de tissu et tout ce que je veux, mais là je coince, je n'arrive pas à me défaire d'une habitude que j'ai prise il y a longtemps, à ce moment-là je croyais qu'il était possible de vivre simplement et j'ai continué comme ça pendant des années et puis un jour j'ai eu un problème, comment faire quand on n'a aucune ambition pour montrer aux autres qu'on a un projet, or je n'avais aucun projet et ça c'est ennuyeux car comment faire pour s'assoir sur une idée creuse, ça rebondit, ça va de travers et quand ça s'arrête, c'est trop tard, on se dit au-revoir, et pas à bientôt car une fois suffit il faut ensuite digérer et savoir où ça fait mal et c'est là qu'on se perd dans des chemins sans issue, c'est facile à faire, il n'y a rien à vouloir, ça vient comme ça sans se faire demander, car une fois qu'on est bien pris dans les glaces, que faire d'autre que d'attendre, alors on peut aller loin et c'est bien car c'est sans bouger, car le plus loin qu'on peut aller c'est dans la tête, ça rebondit dans tous les coins, on perd le fils, ça se casse on oublie, ça revient un jour sans savoir pourquoi et puis la vie reprend son cours, ça est ça, mais aussi dans l'authentique ça marche bien, car ici c'est ce que je suis, il n'y a pas d'erreur, c'est toujours mieux qu'hier, et pour savoir ce que ça veut dire, il n'y a pas deux solutions, il faut savoir être au moment de vivre, ce n'est pas la peine de tricher, tout est pesant, il faut avoir ce que ça donne, et quand c'est debout, il faut vite attendre, car à ce moment là c'est un moment unique, ça chante à l'intérieur comme si on est sous l'eau, et dans un champs de pommes de terres il faut voir tout ce monde qui vit sous le soleil, c'est un spectacle étonnant, car quand on est habitué à faire des nouilles il y a au fond de la casserole toute une série de trucs variés qui ne font rien de précis, juste un peu de graisse et de fond de volaille, qu'on a épuisé un jour en courant dans tous les sens, et voilà que je commence un cycle alors ça c'est pas mal, je ne m'y attendais pas, ça me tombe dessus comme un kilo de plume qui vole dans les airs, c'est toujours mieux qu'un kilo de plomb qui fonce tout droit sur ma tête, alors heureusement à ce moment là je fais un pas sur le côté et pourquoi je le fais à ce moment là, suis-je prévenu de l'arrivée d'un plomb venant de l'espace, ou tout simplement j'ai un caillou dans ma chaussure qui m'oblige à m'appuyer sur le mur pour prendre ma chaussure et la retourner pour savoir qui a osé déranger ma marche, et voilà qu'à ce moment-précis je pense à elle et ça me tombe juste à côté, dans un bruit extraordinaire, mais tout ça est une chance c'est tout ce qu'on peut dire
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