when is it now
mardi 2 septembre 2014
une fois c'est tout
une fois c'est tout je veux bien admettre que c'est bien, mais alors pourquoi savoir que c'est là, je ne vois pas ce qui me gène, je suis d'accord pour être sûr, mais en ce moment j'ai des doutes, ça me vient d'ailleurs, un endroit qui sent le chocolat en hiver, ce qui revient à dire que tout est blanc quand ça commence mais après c'est mercredi alors je dois faire le tour, c'est utile et c'est agréable, mais surtout ça me convient, car j'ai le naturel forcé, ce qui veut dire que je suis en train de vivre sans avoir de peine, ce qui me place en tête des intentions de parler, mais ça c'est une chose trop facile, je cherche quelque chose de plus coincé, ce qui se passe dans la généralité, pas de panique c'est usuel, alors c'est faire qui veut prendre la place, ce qui me met dans une situation délicate, oui ou non, que décider, que prendre, que laisser, que voir et oublier car ce n'est pas ça, c'est autre chose qui se passe, je cherche le chemin, est-il là, faut-il que je sois plus prêt, mais alors comment associer tout ce que je pense dans une situation identique, ça devrait bien faire trois kilomètres, mais cependant, je teste un moyen plus radical, c'est psychologique, mais ça ne tranche pas, c'est une façon de voir, c'est superficiel et ça chante quand il pleut, alors c'est bien, c'est pourquoi je m'avance, je sais que ce que je fais est une réalité, donc si je prends un risque c'est pour ça que ça marche, si je reste dans mon coin ça reste dans mon coin, mais si je fais un pas alors ça change tout, je suis touché par la grâce, je m'envole dans la présence, c'est merveilleux, tout est calme, je le cherchais depuis tant d'années, ça y est, j'y suis, alors si c'est ça, je veux bien essayer, car dans la vie on n'a pas souvent l'occasion de passer d'un état dans un autre, généralement on reste dans le même état toute sa vie, on s'en arrange, même si on aurait pu faire autre chose, mais quand le temps passe ça bouche toutes les sorties, du coup on est bloqué pour toujours ou du moins le temps de la vie, après on met les compteurs à zéro et on voit que c'est lent, alors pas la peine de stresser, tout ici est placé à l'endroit qui lui est assigné par le créateur, ensuite on passe des jours pour essuyer les larmes qui coulent quand on s'aperçoit que tout est vrai, l'erreur ne vient pas de la vie, elle vient d'une impression vague, quand on est libre et que tout le reste est faux, il faut une invention nouvelle à chaque pas, un saut minime, une intention vite balayée par le chant de la sirène, un jour qu'il fait sombre, tout est patient, il faut faire une sortie, mais d'un seul temps il faut avoir la chance et un peu plus tard, je prends la décision de faire ce que je peux, ce qui n'est pas évident, car comme tout humain je suis programmé pour me lamenter, alors que la vie est belle, que faire d'autre, avoir une vision nouvelle qui se détache d'avant comme un morceau d'iceberg qui ne peut plus faire face à la montée de la chaleur sur la terre depuis qu'on a inventé le reposoir qui s'agite quand une femme vient me parler, alors ça chauffe mes artères, je suis prêt à me lancer, mais quelque chose m'empêche, il faut que je sois disposé à franchir la limite, je sais ce que c'est, une impression de vitesse alors qu'on est planté au milieu d'instructions variées, c'est fou de prendre position, on est sûr de soi, c'est là que je suis, même si je ne sais pas encore pourquoi c'est comme ça, je fais celui qui peut savoir ce qu'il fait, et là c'est une merveilleuse situation, tout est bien placé, il n'y a pas de croyance, tout est pris sans laisser de trace, et quand je me réveille il fait assez jour pour que je vois de la fenêtre de ma chambre une journée qui commence
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