when is it now
dimanche 1 mars 2015
un jour est dit jour
un jour est dit jour depuis que le peuple est monté jusqu'en haut et comme tout est arrivé depuis je ne vois pas pourquoi c'est fait ici dans le placard à balais à moins que je sache bien faire la cuisine mais pour le moment c'est ouvert alors je préfère attendre dans l'autre pièce et avoir la certitude de prendre appui dans la chute, ce qui me fait mal c'est d'avoir mal et quand je passe près d'une fenêtre je fais attention de ne pas avoir la faiblesse de prendre peur et de voir dans le coin opposé une chance de partir rapidement, car quelques fois je ne sais pas pourquoi je reste, ça doit devoir être une raison supérieure, mais j'ai beau cherché je ne vois pas la raison qui me pousse à faire ces choix, je fais bien attention à ne pas avoir la sensation de perdre mon temps mais c'est plus fort que moi, tout est ici et c'est pour cette raison que je fais une prière, on ne sait jamais pourquoi, c'est entendu, c'est fait pour tout le temps et quand je vais là c'est une surprise pour moi, car ce qui est car c'est ce qui est car car car car car j'en sors au bout de deux semaines et ensuite je fais un tour à l'extérieur pour savoir où j'ai perdu ma lampe qui me servait pour aller tout en haut, et quand je suis plus loin je vois d'où je viens, ça me fait peur maintenant, ça me parait tellement haut, comment j'ai pu faire tout ça sans me dire c'est fini, et pour que ça puisse prendre de l'ampleur je continue à passer au plus près de la vie, ce qui se passe est un pré qu'on coupe pour que le sol soit plat et dans l'assiette le beurre mou ne perd pas une miette, ce qui est essentiel mais pas inutile et quand c'est mercredi c'est bon quand je fais un trou, mais tout est dans le mauvais sens, il faut tout recommencer, le moment, le genre, le faire, le près, le loin et comme ça j'épuise tous les recours, un après l'autre je les regarde en face et je ne suis pas fâché de ne plus faire partie d'un groupe dont la violence était la seule envie, moi j'aime la poésie, le calme, la beauté du monde quand il pleut et que depuis des centaines d'années on essaye contre vents et marées de paraître ce qu'on est dans une circonstance ou une autre dans l'invention des possibilités en accord avec Dieu et pour avoir faim juste avant le repas, ce qui est le plus incroyable de la mer ensablée, et quand je peux être mis en disposition je fais attention de ne pas me tromper, ça ne recommence pas souvent, il faut être à l'heure et ne pas avoir peur de grandir, car ce qui est car car car car pour être mis dans une bouteille qui résiste au choc de se voir dans le miroir, mais pour cette fois je veux bien admettre que tout ce qu'on fait c'est pour du vent alors que depuis une heures je passe mon temps à vouloir comprendre ce que ça veut dire, ce feu dans la forêt au pied de mon immeuble qu'on a construit là pour pouvoir avoir la vue sur la vulgarité des flammes, et comme ça on est coincé quelque part, ça ne fait pas mal, on est solide mais quand on est réduit à un tas de cendre on ne pense plus, la vie est passée sans qu'on puisse bien savoir ce qu'on a fait hier, mais c'est trop tard il va falloir attendre la prochaine fois et ne pas oublier de fermer la porte avant de partir à la pêche, ce qui m'est familier en dehors de toutes sortes de flambées, ce qui est pris dans un tumulte dans une situation offerte en écumoire pour que la salade soit verte, mais ça ce n'est pas encore disponible il faut attendre la prochaine montée des eaux, quand vers midi on est à table et qu'à travers la vitre embuée par la chaleur du four je me mets à prendre des notes pour ne pas oublier que tout va de travers
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