when is it now

mercredi 3 juin 2015

une fois encore je fais quelque chose de neutre,

une fois encore je fais quelque chose de neutre, ça ne change pas c'est toujours pareil, et comme je sais que la limite est encore loin je ne fais rien d'autre, c'est comme si je suivais un chemin qui revient au départ, je suis attiré par une image qui tremble tellement que je n'ai pas le temps de la voir, car rapidement je suis ramené dans une sorte de plein avoir et comme je vis comme si rien n'est grave, ça me permet de ne rien préparer pour le jour où le manque va me terrasser, car je ne doute pas que ce temps est compté, jusqu'au moment où on passe dans un temps perdu depuis toujours, et comme je sais que c'est ce qui arrive je fais très attention de na pas accélérer car au moindre changement de vitesse on passe dans une autre chambre beaucoup moins haute, ce qui m'oblige à me baisser, ce qui est très inconfortable, finalement je décide de m'assoir, mais par terre c'est une sorte matelas mou, alors je fais croire que je pars et tout ce que je viens de faire n'est plus qu'un souvenir, ça commence bien, je fais ça sans y croire et tout le temps que je consacre à ce projet n'est pas neuf, mais quand ça se passe sans être mis dans des conditions de pouvoir aller là, je fais un pas dans le sens majoritaire, mais il faut que je me concentre car tout est pris par l'angoisse, il faut donc que je trouve un présent libéré de l'ennemi, puis dans un retournement surprenant il faut que j'admette que je ne suis pas capable d'autre chose, je ne sais pas pourquoi je me suis mis dans la tête que j'allais un jour rencontrer quelqu'un qui me dise vous vous aller devenir un jour une personne qu'on veut avoir dans son lit, mais non pas du tout, moi ce que je veux le plus c'est avoir une tension telle que tout ce qui est en mer devient bleu et comme l'aide est déviée pour avoir une fois par hasard le choix du bon mot, ce qui descend rapidement dans la cinquantaine, mais toujours plus jeune pour balancer ce poids qui ne veut pas aller ailleurs et dans une fois soudaine que dire de l'autre avec un corps parfait, mais voilà l'erreur est faible, il faut remonter l'estime de soi, ça ne peut pas aller comme ça, il faut prendre un mois de mai et le mettre dans une surprise c'est moi, je ne vois personne d'autres capable de prendre ce risque inutile mais voilà que ça change de couleur, faut-il craindre l'explosion, ça m'étonnerai car l'habitude est prise depuis longtemps de raconter un peu, beaucoup, à la folie, comme ça on a le choix plus facile à faire comme un peu de tout dans la discrétion des instants tolérés mais une fois encore ça me change de d'habitude, alors pour passer en silence je fais tout ce que je peux pour avoir une même adresse sans craquer pour un toit rouge mais voilà qu'on vient pour me rendre mon tremplin car comment faire sans appui on ne saute pas assez haut, alors qu'avec ce système ingénieux on peut aller plus loin que la tentation de partir pour toujours, ce qui fait que dans un temps assez clair on peut voir ce que ça fait de prendre un temps pour le faire ouvrir à la bonne époque comme ça on est content du résultat même si on sait que c'est pour ça que ça entre trop tôt, mais finalement on est bien dans cette situation incertaine car au plus haut de la pensée humaine il y a un espace de mieux être qu'on ne peut déplacer mais qui est parfois masqué par la pensée morbide, on ne voit plus que des pourritures saignantes alors que tout est sérieux, pas la peine de rire, tout est bien mieux dans la chance de vivre un peu plus que dans un cinéma 

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