when is it now
mardi 2 juin 2015
une fois que je sens venir le doute
une fois que je sens venir le doute je fais un court si court que ça ne tient pas mais quand même ça continue pour que ça rentre plus tôt et comme c'est l'heure de partir pour avoir un numéro de plus dans la série de la principale action en direction des meilleurs ventes de l'année qui ne sont pas sorties du rang mais avec de l'avenir car au moment de la partie prenant le temps de voir tout ce qui est proposé il faut aussi voir ce qui est fait dans l'idée de donner une impression de goûté une confiture faite selon la tradition auvergnate, ce qui pose le principe de bien étudier la façon de faire la chose la plus insignifiante qui consiste à percer un trou dans un mur pour y mettre ensuite de la colle pour que demain on passe devant sans avoir de manque dans la solution trouvée pour avoir une gestion sans faute, ce qui me console d'avoir perdu mon temps en disant que tout ce qui montre les dents est une chose horrible pour un humain éduqué, ce qui n'est pas pour être fait dans la chaise en bois, mais voilà que je rentre par la grande porte, faut-il que j'y crois ou bien est-ce le hasard qui n'aboutit à rien, il faut que je le sache, je vais donc directement dans le salon de la présidence pour demander des explications, j'attends une heure et une dame très gentille me dit que tout ce que je sais ne peut pas arriver tout de suite dans la peine de faire un bon plan, alors comme je sais ce que ça veut dire je ne m'attarde pas et je continue à vouloir que ça devienne plus intense, mais comme je n'ai pas encore atteint le sommet de mon art, il me faut patienter quelques années avant de franchir une porte puis une autre jusqu'à la dernière celle du dernier jour avant le grand saut, n'est-ce pas une pente douce qui nous amène jusque là, dans une situation réelle, et sans avoir de mains qui sont dans l'urgence mais avec tout ce que ça peut et ça ne fait pas beaucoup avant la dernière heure, car au point de vue humain tout s'écroule un jour, le corps tombe de sa hauteur et ça fait un peu mal, mais c'est surtout la tête qui en prend un coup, car comme il faut toujours se dire que c'est utile et peut-être agréable même si tout devient difficile à mesure que le dur prend la place du mou, et là tout de suite en y pensant vraiment je vais tout ce que je peux pour tenir les deux bouts, et ne serait-ce que pendant l'action que je tente tous les jours mais jamais le week-end, car pour une fois c'est beaucoup d'énergie dépensée, des millions de neurones sont à l’œuvre pour tenter de découvrir l'élément manquant, c'est une quête intense qui demande la patience et de la ténacité car chaque jour c'est une possibilité d'abandonner, pourquoi continuer, tout est bloqué, il ne se passe rien, alors que pour ça aussi il faut avoir du temps, car dans ce monde de chimère, il y a de quoi avoir une vérification immédiate mais voilà ce que c'est, il n'est pas certain que tout ça tombe un jour, il faut se rendre à l'évidence que tout dépend de rien et comme c'est inutile de vouloir ça ne fait rien dans la chance et pour que ça se monte en face de la mer plus tard et tandis que tout se passe sans prévision il faut avoir un bon gouvernail pour rester en phase, car plus ça va plus c'est remuant, les choses bougent, les intentions ne sont plus les mêmes, il faut relativiser, et garder l'essentiel au centre des choix difficiles à mener dans une folie de sentiments variés, c'est tellement ça que je ne suis pas sûr de passer tout mon temps à descendre jusqu'en bas et comme c'est la peine qui me dit de faire un pas, je veux bien essayer, ce n'est pas ça le plus dur
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