when is it now

vendredi 3 juillet 2015

un jour c'est le changement

un jour c'est le changement mais avant de le faire il faut d'abord savoir où on est, car pour changer il faut partir d'un point vers un autre et comme c'est plus commode de faire le chemin dans un sens qui descend légèrement je choisis de noircir pour ne plus être blanc, car il se trouve que depuis des siècles ce sont les blancs qui décident alors que pour moi il faut vivre bien en même temps que la pluie, ce qui se trouve être un mois de plus dans la station debout car au moindre trou dans la terre on trouve que c'est exagéré et on a raison de le penser, car après tout quand tout est fait il n'y a plus qu'à attendre que ça commence, car pour moi c'est évident, tout est préparé, ça va tomber et comme c'est l'urgence d'avant la perte, il faut juste dire oui, et comme ça on est bien décidé à faire la pompe, ce qui en somme n'est pas plus difficile que de monter six étages et pour que ça se passe bien je fais un détour vers l'usine pour voir si tout se passe comme prévu et comme c'est dimanche il n'y a personne à l'intérieur, mais je vois des gens qui piqueniquent sur l'herbe je m'approche pour leur demander quelque chose mais en arrivant près d'eux je m'aperçois que sont des mannequins en plastique, mais qu'est ce que ça veut dire, mais aussitôt après je vois arriver un groupe d'ingénieurs qui portent des cravates bleues alors sans dire un mot ils prennent les mannequins et ils les jettent dans la rivière, après quoi je vois un sous-marin de poche émerger, un gros homme en sort et récupère les mannequins, mais quand il me voit il pousse des cris aigus comme si il avait vu un monstre et rapidement il referme la porte et il s'enfonce sous l'eau, je me précipite à sa poursuite, il faut dire que j'emmène toujours avec moi une bouteille d'oxygène et un masque de plongée ainsi que des palmes, et c'est une poursuite qui dure une heure, ça me fait du bien de nager sous l'eau, c'est très différent que de nager sans souffler car au monde il y a de quoi faire surface, dans un doute plus grand on assiste a de curieux échanges, l'un dit oui je sais et l'autre lui répond, oui je sais, comme ça pendant une heure, mais là je ne vois pas bien pourquoi c'est comme ça, est-ce de l'art, ou bien sont-ils munis de pierres pour alourdir leur manteau, ce n'est pas pour ça que je suis inquiet, mais comme il se trouve que je suis toujours pour être à la limite, je vois que tout peut basculer rapidement dans l'autre cercle  car à ce moment précis je pense être arrivé à la limite, ce qui fait que dans quelques heures je vais vivre un cauchemar car pour l'instant tout va bien je m'installe confortablement dans le petit salon, il ne s'y passe rien et j'en suis fort content car pour bien vivre il est inutile de vouloir aller loin, on risque de se perdre et de regretter de vouloir faire le mur en se mettant au service d'un dangereux fusil qui court pour ne pas sortir du rang où tous les animaux se rangent pour apparaître sur la photo finale quoique ça soit plus banal que ça ne peut dire, je trouve que ça se donne la peine pour arriver plus vite, mais voilà que l'erreur se rapproche je pense qu'elle va dire quelque chose, tout à coup la musique s'arrête, il faut respirer calmement que va faire le président, je crois que c'est le moment du passage quand tout est fini, il y a un rebond qui arrive d'on ne sait pas où et tout de suite après on est sûr de vouloir faire un effort car après tout ça se peut bien qu'on est dans une région fertile alors sans gêner personne je suis allé voir un petit rongeur pour lui donner du pain, et comme c'est le moyen le plus direct je rentre chez moi

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