when is it now

vendredi 7 août 2009

une fois ça passe, mais quand ça recommence ça devient insupportable, c'est comme ça que je conçois ma vie, un sursaut entamé, comme un steak tendre qui dure le temps de trois passages de fourchette, mais je veux digérer, je le veux absolument, c'est une question de principe, il faut passer vers le bas, c'est là que ça se passe, la vérité se trouve dans l'eau bleue, c'est marrant ou c'est marron, ensuite c'est l'essuyage léger pour que la sueur puisse trouver de quoi se mélanger, l'humain sent dès qu'il bouge en été, avoir été, je suis, j'essuie la sueur sur mon front, mais pas celle de mon cul, c'est le slip qui s'en charge, grâce au mouvement de balancement de la marche, le slip bouge dans tous les sens, il étale les matières pour que l'odeur ne soit pas trop forte, de toute façon le nez est loin de cette zone, il faudrait que quelqu'un mette son visage près de mon cul pour qu'il puisse apprécier l'étendue des parfums, mais ça n'arrive jamais, personne ne vient me renifler, nous ne sommes pas des chiens, l'intégrité humaine, c'est bien ça qui nous distingue des animaux, la bonne moralité est de ne rien dire si ça pue, les humains sentent mais ils ne se sentent pas parce que ça ne se fait pas

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