when is it now
lundi 8 février 2010
ma pensée vole jusque là où j'étais hier, mais je ne reconnais pas l'endroit car il était à l'envers, où bien n'étais je pas assez près de moi pour me rendre compte que le temps ne permet pas de voir au travers de la vie, tout est sombre dans mon corps, l'estomac est plein de merde, le cerveau ne fonctionne que pour réfléchir, il n'y a aucun espace vert ou on peut se promener, tout est organisé pour vivre, un travail à plein temps, alors le loisir je n'y pense pas, le mouvement commence au premier battement du cœur dans le ventre de la femme qui va devenir mère, tout commence maintenant, il faut bien des années pour le dire, il faut réfléchir, passer du temps à ne rien faire, recommencer souvent pour vérifier que la route est bien toujours la même car je ne me dirige qu'en regardant les immeuble, là je sais où je suis, je reconnais cette fenêtre, mais le rideau était rouge, il est bleu maintenant, mais je pense rapidement que le moment est bien choisi pour continuer, je veux, je suis, je peux, je vais, enfin je vais, mais j'approche, que va-t-il se passer, encore une seconde, est-ce la dernière, ou la première, je me pose entre les deux pour correspondre avec l'éternité, juste une seconde de bonheur, je suis moi, rien que moi à l'écoute de moi, un océan de bonheur figé comme de la glace à la vanille en hiver car en été elle fond, c'est le problème principal de l'accessoire, il faut en changer souvent si on veut ne pas rester collé au fond de la poche arrière de mon pantalon
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