when is it now
jeudi 25 février 2010
un dernier pour la route, mais de quelle route parles-tu, de la mienne qui m'appartiens, j'y suis seul car le temps qui est en moi ne veut pas que quelqu'un d'autre vienne perturber l'ordre primordial dans le sens des aiguilles d'une montre, tout avance dans le même sens mais nous avons chacun un cahier des charges qui nous accompagne jusqu'à la fin, ensuite au-revoir et à jamais, un corps à la fois, j'en prends un autre demain, celui-là était sympa, un peu de sport, des idées claires la plupart du temps, des manières modernes mais un fond classique, en fait je suis un peu triste de l'avoir quitté, alors pensons à demain qui ne finit jamais, c'est comme ça que ça marche, une envolée, une chute dans la rue, des passants qui passent, et voilà, tout est bien quand ça va bien, mais d'un coup tout bascule dans la folie, rien ne résiste au courant d'air qui fait claquer les dents, mais avant tout ne rien faire qui puisse compromettre l'arrivée de l'équilibre instable, on croit le tenir, il s'échappe, mais on espère toujours le retrouver pour passer un moment en plein air, en oubliant les soucis qui sont oubliables la plupart du temps, tout est oubliable, rien ne reste des jours, l'idée s'en va, tu viens s'arrête, les mots se taisent, l'envie est morte
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