when is it now
mercredi 28 décembre 2011
si quand pour sans, un noeud bien serré qui grossit à mesure, chaque année je m'enfonce dans l'ennui, c'est le jour, vite je cours vers un mirage, tout s'efface, je me retourne, c'est comme ça, autrement on est à l'abri, on se cache pour ne pas partager, c'est pratique de dire autre chose, mais l'annonce est courte, il faut être sans mensonge, c'est un projet que je travaille lentement pour être sûr de ne rien rater, c'est embêtant et ça colle, comme un bonbon dans ma poche, c'est toujours la même chose, un pas en avant, un deuxième en arrière, je reste immobile, au loin j'imagine la beauté, mais ici c'est maintenant, tout est ensemble, tout part, tout reste, je suis au courant, je sais bien que je suis là, je prends ma place, pourrais-je penser autre chose, ça m'étonnerait, je suis coincé depuis ma naissance dans une possibilité, une seule, j'aurais envi de voyager, mais ce que je vois avec mes yeux est toujours ce que je vois, je ne voyage pas, ce que je suis grandit avec le temps, ou plutôt il grossit jusqu'à exploser un jour, un jour d'été quand il fait chaud, les morts sont tellement froid, mais c'est maintenant l'heure de dire que le temps est court, alors faut pas se dépêcher, faut attendre que ça passe, c'est une question simple, un jeune demande à un vieux, si je veux atteindre la sagesse, combien de temps ça va prendre, le vieux réfléchit et puis il dit 30 ans, le jeune est déçu, il ne pensait pas attendre aussi longtemps, alors lui vient une idée et il dit au vieux, et si je passais tout mon temps, mes jours, mes nuits à chercher la sagesse, combien de temps ça prendrait, le vieux réfléchit longtemps, il s'endort, se réveille et dit au jeune, 50 ans,
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