comment croire que les dents poussent la nuit pour ronger l'angoisse de perdre pied, mais rapidement tout se cale comme dans un puzzle, une histoire de la vie qui commence normalement et s'écroule rapidement, on juste le temps de déposer une crotte, tout en bas c'est bleu, on attend le marrant, parce que la vie est triste, il faut se marrer de temps en temps, pas tout le temps, ça rend fou, l'humain est complexe, il marche, ô merveille, il pense en marchant, ô merveille, mais il ne peut vivre sans dormir, sans manger, sans boire et sans aimer, aimer ça ouvre sur soi, doucement on s'ouvre, au début on est complètement fermé, ça ne passe pas, on a reçu trop d'amour de nos parents, alors quand on rencontre quelqu'un c'est une lutte pour s'ouvrir à l'autre, ça devient ouvert au bout de 20 ans de vie commune, avant c'est de l'amusement, on ne se connaît pas, alors au bout de 20 ans on se quitte car on s'est ouvert suffisamment pour aller vers d'autres filles qui sont fermées, ça promet un beau feu d'artifice, mais pour le moment je n'y suis pas encore, j'en suis à 19 ans, l'année prochaine ça pète, mais comment ça pète, c'est la question, est-ce que je meurs, est-ce qu'elle meurt, est-ce que nous mourons tous les deux, est-ce que nous vivons tous les deux séparés, chacun menant sa vie de son côté, on ne pouvait plus continuer comme ça, le temps est passé, on est loin du début, à quoi bon continuer, je suis trop en manque de possession de nudité, tous ces corps que je rêverais prendre par devant, ou par derrrière, je ne suis pas encore fixé, tout ce que je sais c'est que mon corps veut du changement, une nouvelle vie, une expérience de la solitude, des rencontres, vivre, vivre, vivre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire