when is it now
vendredi 23 août 2013
si j'avais vu ça avant, mais avant quoi, je ne sais pas,qu'est ce que c'est, après quoi,je ne vois rien, je suis maintenant, ça commence, ça s'arrête, tiens un phénomène curieux, rapidement une herbe s'envole, je la suis du regard, elle s'en va loin, puis elle revient, je l'attrape, je la tiens dans mes bras, elle respire, elle vit, elle est à moi, je l'aime cette bergère qui garde mes moutons, car si ici on peut aller voir ce qui se passe, que faire quand on a la chance de voir celle qu'on aime, c'est un sentiment qui déborde le chemin, il ne reste plus de place, tout est blanc, une grande sagesse, une folie légère, nous sommes tous les deux, pour longtemps et dans longtemps le souvenir ne pourra pas être annulé, chaque pas compte, on a commencé, c'est en cours, c'est beau, c'est lent comme un bateau quitte le port, mais bientôt les flots se déchaînent, il faut ramener les voiles, on attend le beau temps, il va revenir, c'est sûr, en attendant je serre les dens, je n'aime pas quand c'est agité, ça me remue l'estomac, je préfère la terre ferme, elle ne bouge pas, elle attend la tempête qui ne vient pas par ici, il faudrait aller plus loin, dans les plaines de l'Arkansas, en France c'est trop petit, tout est petit, les villages, les routes sineuses, les champs de blé, c'est mon pays, je ne l'ai pas choisi, irai-je un jour ailleurs, je ne sais pas, il faut trouver, il faut choisir, ce qu'on ne choisit pas est évident, j'aime décharger mes bagages pour rentrer chez moi, les vacances c'est loin des habitudes, je suis là
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