un jour du mois de je ne sais plus quel mois, je me suis dit, tiens, je vais bien, depuis je continue à me dire qu'il faut attendre, ce n'est pas encore le moment, alors tout va bien, car tout va bien depuis longtemps, ça continue, ça monte, ça descend, je garde l'équilibre, un peu de tout, je regarde les autres, ça m'amuse, je suis ce que je suis, ensuite je réfléchis, comment être, que faire, que souhaiter, faire des choses, vivre bien, voir des corps, raconter des histoires, se croire quelqu'un, les humais aiment bien croire qu'ils sont quelqu'un, ça les rassure, mais moi je suis uniquement que ce que je suis, depuis toujours je suis, j'étais, et je serai jusqu'au jour où il faudra de toute façon ne plus croire à demain car il n'y a plus qu'hier qui compte, ce jour là je ne suis pas prêt de le vivre, je vis depuis un certain temps mais pas suffisament pour écrire mes mémoires, car ce qui compte le plus pour moi c'est la possibilité de vivre bien au moment présent, mais ça commence dans une certaine façon, je ne suis pas sûr de continuer car ce que je préfère c'est les situations claires, quand c'est sombre c'est la fin alors moi ce que je préfère c'est quand même vivre ce que je vis, ensuite j'attends car le moment est choisi, c'est une organisation préférentielle, c'est  à dire qu'elle préfère les après-midi pour ne rien faire, alors que le matin elle peut faire des choses, et puis de temps en temps je passe des moments à me demander, et si je pouvais quand même aller plus  vite, comment pourrais-je voir ce qui se passe au plus près, c'est une question que je me pose quand je suis fatigué