when is it now
lundi 3 février 2014
l'aventure humaine commence au
l'aventure humaine commence au début, il y a une seconde tout était vivant et maintenant ça recommence il y a chance, il y a perte, il y a des mois, des années, des voitures, des arbres, tout ce qui faut dans le décor, l'ambiance, le temps mort, la moisissure des pommes, le pardon des gens qui passent, la verdure qui n'a pas de nom, et moi qui suis prisonnier de mon corps, comment vais-je en sortir, dois-je mourir pour le faire, je ne suis pas pressé, ce qui fait du bien c'est de marcher, oublier qui je suis, croire que tout est possible, dans un sens précis, aller là, y faire quelque chose, ne jamais le faire, que c'est beau de rêver, on est face à un lac, ça bouge pour parler, mais moi je sais bien que c'est faux, alors je me promène jusqu'à un sac, je regarde ce qu'il y a dedans, un joie qui s'envole, je suis étonné, comment faire pour ne pas tomber dans la mer, je tiens le manche, ça secoue, il faut que je vois la terre, je serai rassuré, mais un monstre sort la tête de l'eau, je prends mon ciseau et je coupe la partie menaçante, une fois que je suis hors de l'eau, je me mets à chercher une femme qui me donnerait à manger, je préfère que ce soit une femme plutôt qu'un homme car la femme en se penchant pour me servir peut laisser voir un peu de ses seins, et maintenant que je sais ce que je veux, c'est l'heure de voir ce qui arrive, c'est dans ce parcours que je suis maintenant, ça fait longtemps que j'avance sans repère, c'est comme si je reculais, mais où aller, que faire d'autre, choisir de prendre ce qui passe, la jeunesse est derrière, elle s'éloigne, tant pis je la laisse filer, j'ai d'autre chose à faire, me disputer avec ma femme, croire que ma fille est intelligente et essayer de faire autre chose qui puisse me sortir de l'ornière, je m'y suis mis, à moi de pouvoir faire un bond, alors maintenant je sais ce qui se passe, c'est une chose normale, j'étais en train de m'imaginer dansant nu sur une place, mais à chaque fois ce manque de froideur m'agace, je pourrai peut-être faire ce que m'a dit quelqu'un, si je prend plus de coton, je pourrais m'allonger dans l'herbe et vers midi ressentir le besoin de voir une femme nue, avec des seins qui tombent un peu, juste de quoi me faire saliver, l'envie est là, elle ne détourne pas les yeux, elle me fixe, songe-t-elle à la même chose que moi, mais au fait à quoi je pense, d'un seul coup je comprend la situation, je ne veux rien et je m'en vais, ce n'est pas pour moi ces émotions, moi j'aime vivre tranquillement, sans avoir à monter tout en haut, mais voilà que je fais n'importe quoi, encore une fois je me dis que c'est la dernière, mais je n'arrive pas à le faire, c'est toujours ce que je veux, il n'y a pas d'autre issue, c'est moi toujours moi, alors pas de quoi s'amuser, c'est une réalité, ça pense un peu, ça actionne, ça fonctionne, c'est un toit, des briques, de l'humeur, de la merder dans l'eau, mais pas de quoi chanter, voilà ce que je pense, des parties intimes, du transit, et tout ce qu'il faut pour faire des bébés, car dans la position normale il y a une chance de perdre l'anonymat, car environ tous les deux siècles, il y a un énorme tas d'ordure, il faut en être pour se mettre à vomir, c'est comme ça qu'on peut ensuite aller dans le champ d'à côté, c'est plus calme
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