when is it now
mardi 4 février 2014
maintenant que je vais bien
maintenant que je vais bien je peux voir ce qui se passe quand d'un seul coup tout va mal, ça ne prévient pas, ça tombe comme une avalanche, ça emporte tout, quand ça m'est arrivé, j'étais loin de me douter que ça allait m'arriver, mais ce qu'il faut se dire c'est qu'on en sort, c'est une leçon de la vie, quand tout est perdu il y a un tout petit coin qui laisse l'espoir vivre, c'est une chance à saisir, quand plus rien ne vient, on peut y aller et prendre de quoi vivre mieux, à quoi ça tient, une petite chose qui ne se montre pas, un souffle insignifiant, une ouverture minuscule et pourtant, sans cette âme on s'écroule, on roule par terre, l'énergie s'en va, un tas de chair qui ne peut plus se mettre debout, voilà pourquoi j'en suis sûr, tout est là dans l'espérance d'aujourd'hui, quand tout est prêt et que je vois devant moi monter la source qui me permet de dire que je vais bien, deux mots qui comme un iceberg ne montrent qu'une petite surface, en-dessous ce sont des milliers de kilomètres de chaleur, de patience, de mesure, tout est placé pour que tout soit bien placé, car dans la vie ce qui compte c'est une toute petite chose, c'est un moment au milieu de la vie, quand on bascule dans autre chose, ce moment c'est la grâce, c'est le sommet, je sais que je ne pourrais pas aller en arrière, il faut que j'avance et que je redescende jusqu'en bas, jusqu'à la mort, mais pendant le reste de ma vie je compte bien utiliser toute ma force pour me lancer dans une direction que je choisis, c'est pour cette raison que je m'investis plusieurs heures par jours pour être sûr de ne rien rater, car dans le monde actuel on se contente de se montrer, on n'est plus comme avant dans la vérité, alors moi j'ai décidé d'aller vers la vérité, ce qui m'oblige à ne pas être normal, donc dans ce moment unique qui passe je sais que je peux compter jusqu'à 2, un d'abord qui prend son élan, et deux ensuite qui s'assure pour que tout soit au mieux, on voit là que je suis dans la phase incertaine, tout est sensible, il faut que je prenne une décision, ça ne peut pas continuer comme ça, donc je fais le plein, ça me permet de ne plus penser au vide, depuis des années je cherche un passage, ce moment est particulier, ça ne fait aucun doute que je suis en train d'écrire, mais voilà que je ne suis pas encore dans le moment d'après, je dois attendre que ça passe, ça m'énerve, je voudrai tout de suite tout, c'est la modernité, on veut tout avoir tout de suite on ne veut plus attendre, j'en vois un exemple dans la dernière évolution dont on dit qu'elle va révolutionner la vie moderne, c'est l'imprimante 3d, qui selon ses défenseurs va permettre de construire tout ce qu'on veut sans sortir de chez soi, c'est l'ultime connerie, comment voulez-vous rester cloitrer chez vous en espérant être bien, car être bien c'est plusieurs situations qu'il faut réunir pour penser que ça va et notamment sortir de chez soi pour se sentir vivre dans les yeux des autres que je croise, quand je suis chez moi je suis bien mais il me manque cet aspect extérieur, donc la modernité nous promet le bonheur, mais moi je crois plus au bon sens qui n'a pas d'âge, il existait aussi bien il y a cent mille ans que maintenant, c'est une position vers un objet stable, au milieu du tumulte il y a toujours le bon sens qui dit c'est par là et c'est souvent pas dans la direction de l'évolution, car sans être l'inverse complètement le bon sens n'ayant pas d'âge, il n'évolue pas, au contraire de la modernité, alors je passe par là, ça me fait du bien je connais les rues, les places, je passe toujours au même endroit pour ne plus me demander si je dois aller à droite ou à gauche, ce déplacement je l'appelle bonheur
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