si un jour je m'étais dit oui

si un jour je m'étais dit oui, mais il m'a fallu avaler des couleurs de l'arc en ciel pour me rendre compte que la vie n'est pas un compte ouvert dans la banque de mon enfance, mais sûrement un accident de mer dans une chaloupe amarrée dans un port au bord de mer, chocolat chaud et brevet de secourisme en cas de chute accidentelle pourvu que tout soit prêt mais ce n'est pas croyable car ici je ne suis pas chez moi, donc ce qui se passe ne me concerne pas pour l'instant, je ne fais que passer pour que tout ce qui peut être soit au mieux dans un endroit sec pour que la fin ne soit pas trop rapprochée mais voyons ce qui se met à table, je suis près de mon assiette, ça peut être si beau que ça je l'appuie contre mon cœur dans un silence qui met à l'aise les oiseaux, pour l'amour je me dis que c'est ce que je fais en ce moment, je fais quand même attention à l'absence, car ce qui est lourd c'est un corps qui ne fait plus d'effort, alors tout baigne dans la graisse, il faut de plus en plus de mots pour dire que le tour est absolument fort, mais au centre il y a de quoi faire une omelette, avec plein de crème est 24 œufs c'est le principal qui compte, le moment d'affronter son créateur après une vie remplie de vide, que dire d'autre, c'est une catastrophe, en plus de tout ça il y a de quoi remplir une brouette, mais voilà que le facteur est passé, il me laisse ouvrir ma boîte aux lettres pour y trouver un source nouvelle, ce qui n'est pas anodin, c'est une lettre qui vient de loin, ailleurs, peut-être d'un côté de la mer qui descend dans la chute mais ne pas vouloir le faire pour ne pas avoir à merde dans la nature, ce qui provoquerait une accélération de pulsions contradictoires, voilà pourquoi je commence à comprendre pourquoi je suis dans cet univers plein de mercis et encore ce pouvoir est-il précisément dans l'actuelle situation, il y a de quoi espérer, pour que tout soit prêt à se préparer, pour que demain soit le premier dans la suite de mon cerveau qui accepte le choix de faire connaissance avec le prochain sur la liste, une fois que je suis dans le même temps il me faut encore parcourir un mètre de douleur pour que je crois enfin à la venue de Jésus, mais ça fait quand même 2000 ans qu'il n'est pas revenu, alors que penser pour que tout soit réuni, mon corps mon esprit, mes envies, mon parcours, mes frites, mes angoisses qui passent au loin sans jamais pouvoir s'approcher car ça fait longtemps que j'ai construit une digue qui bloque la dépression dans de vagues intentions sans pouvoir faire ce que je ne veux pas, mais surtout ne pas croire que c'est facile, ça demande du temps de la frustration pour accéder au temps présent, il en faut des moments de relance, quand ça ne démarre pas et que tout est pris par la destinée, que faire pour se mettre au niveau de la croyance vraie, voilà que ce toit me protège de la colère des autres, quand je suis à l'écoute des battements de mon cœur, un deux trois, nous irons rire pour de bon, mais pour le moment il est encore trop tôt, mais voilà le présent qui coule, allons-y c'est le moment d'agir, après il sera trop tard, une mission sur la terre, cela est pour moi, un poids qui avance, ça ne me met pas en orbite, c'est juste une fantaisie de voir que tout est loisir, tout est partout, tout est encore là pour que ça puisse faire le tour, et dans chaque mois, des jours, des heures, tout est calé, il y a de l'espoir en bout de piste, il faut y aller, dans chaque temps un mort, un vivant des drôles de femmes aussi hautes que larges avec un grand chapeau pour montrer que là c'est encore mieux pour que tout soit relié, enfin depuis ce temps que j'attends, je vois enfin par où je peux passer, ce fait est indéniable, pour que ça soit dans la peine, peu à peu je fais ce que je sais, un petit endroit que je connais bien parce que tout est là bas, un temps plein est puis des idées qui se bousculent pour que le jour soit beau