ce qu'il faudrait en plus

ce qu'il faudrait en plus c'est d'enlever ce qui ne peut pas passer au milieu, mais comme on est toujours plus court que trop long, il y a peu de chances que tout se fasse dans les meilleures conditions, dans un sens aussi proche je dois me contenter du premier passage, ensuite c'est trop haut et je ne peux pas l'atteindre, c'est une des raisons pour laquelle je me place en fonction de la pente, c'est aussi pour savoir ce qui se passe dans mon corps, est ce que tout va bien, vais-je devoir subir une opération chirurgicale, c'est comme ça qu'on répare les corps, mais l'esprit, peut-il être sauvé de la noyade dans un lac glacé, c'est ce que je me demande tellement je puise de l'énergie dans la bonne humeur, je me dis qu'un jour ça va éclaté, et qu'à ce moment-là je préfèrerai être loin, mais pour le moment je suis collé à la situation actuelle, je ne peux m'en échapper, c'est le bonheur et il est difficile d'arrêter le bonheur, il y a trop de raisons d'aimer, on ne peut pas toutes les couper, il faut faire autrement, on peut toujours essayer de prétendre qu'on a besoin de respirer un peu en allant en Allemagne, pourquoi dans ce pays, je n'aime pas trop les saucisses ni la bière, mais depuis que ma grand-mère m'a parlé des bruits de bottes des patrouilles allemandes dans Paris, je sens comme une attirance d'aller voir de plus près ce que sont les allemands en 2014, c'est une idée qui me vient et qui repart, ça ne tient pas, le principal étant l'amour que je vis avec ma femme depuis 20 ans, n'est-ce pas merveilleux de vivre aussi longtemps avec une femme, en moyenne je vis à cent à l'heure, si je vais moins vite je tombe et là je ne pourrai plus me relever donc si je continue je pense arriver avant le 9 avril, il ne me reste que quelques jours, alors pourquoi maintenant, pourquoi aller là, pourquoi respirer, pourquoi perdre l'équilibre, comment faire pour savoir, et si j'essayais de commencer à faire ce qui me plaît, aller la voir, lui dire quelque choses, mais pourquoi faire, je n'ai pas d'envie, il faut que je parte