pour que ça dure

pour que ça dure il faut aussi commencer en prenant toutes les précautions comme ça on est sûr de pouvoir prévoir la suite, même si on est toujours prêt à venir en aide aux atomes qui sont à la traine, il faut que tout le monde joue le jeu, il ne peut y avoir de désillusion car maintenant tout est paré pour le grand large, quand c'est le moment on largue les amarres, comme ça on ne regrette rien, il faut aller de l'avant et quitter le bonheur facile, je m'engage dans une période trouble avec des moyens dérisoires, ainsi va l'humain cherchant toujours quelque chose qui ne lui plaît pas mais voulant quand même y aller juste pour savoir ce que ça fait, mais quand il est possible de prendre de la distance je me dis que c'est pour ça que je vis, alors tout ça vaut la peine, c'est une expérience unique pour que tout soit fait dans les règles, la première c'est le temps, quand on est jeune on vit au jour le jour, puis vient un jour où tout bascule, on se retrouve face au vide, que faire que souhaiter, que rêver, la deuxième c'est l'attente, quand je suis au point de faire le vide, c'est le moment de partir, alors je dois attendre le lendemain pour pouvoir être à nouveau en phase, la troisième c'est la lenteur, quand on commence on se dit que c'est une question de mois, mais après des années de recherche on n'est plus comme avant, on sait ce que c'est, c'est long, c'est vital, c'est prenant, c'est dans un temps certain, mais quand je vais pouvoir faire autre chose, ce n'est pas une question, c'est juste une pensée qui passe dans le lointain, ce qui est prêt c'est le moment d'agir et de prendre une revanche sur les autres quand j'étais celui qu'on ne regarde pas, voilà comment je suis arrivé à vouloir que tout devienne un jeu, je me suis aperçu que la vie la meilleur est celle de la fantaisie, quand on est capable d'arriver à ce niveau c'est qu'on est heureux, alors je prends le temps, je me dis que je suis sur la voie, mais sûrement pas au bout, je ne dois pas me faire de fausses croyances, tout est devant moi, il n'y a que moi qui peut y aller