de toutes façons j'y suis j'y reste

de toutes façons j'y suis j'y reste, je n'ai rien à perdre je suis parti pour aller là, un endroit unique qui ressemble à ma jeunesse, c'est fou, unique, dingue, blême, solide, merveille des merveilles, ça monte, ça danse sans bouger, et pour la dernière fois je lui ai demandé de mettre tout ce qu'elle peut pour qu'elle soit dans un temps suivant ce qui se passe toujours le jour où je mets tout les pains dans le mur, ce qui fait du bruit parce qu'il faut les voir tous ces voyous faire le mur pour être d'abord en avant quand il ne sont pas sûr de mettre tout ce qui est fait dans un autre foutoir, mais là d'un seul manque, une chiante et heureuse tante, un toit en pente, des allures de martien et pour finir un geste malheureux, quand on sait le prix que ça coûte, ce n'est pas la peine d'en ajouter, car tout est fini, il faut fermer la porte autrement on va attirer toutes les bêtes de la forêt qui n'ont plus à manger depuis qu'on a construit un ensemble hôtelier avec piste d'atterrissage pour les avions et un golf 18 trous, du coup plus de sens dans la controverse mais une attitude véritable, quand on sait bien manier les avirons le bateau avance droit, et quand il y a urgence on se met par terre et on attend que les chauves se mettent à courir ensuite on passe dans l'autre pièce, là des indiens se mettent à siffler la fin du match et pour que ça soit complet je pense à ma séance de bruit d'eau et je vois ce qui se passe dans ma tête, ça penche un peu à gauche et dans la cuisine ça sent vraiment bon, c'est une jeunesse qui passe et j'arrive à la vieillesse par une petite porte qui n'est pas la même qu'avant, car j'ai du changer touts les arrivées d'eau pour que ça chante le matin avant de faire caca